
Construite juste à côté d’Oslo, cette ville nouvelle consommera moins d'énergie qu'elle en produira, et elle sera desservie uniquement par des véhicules électriques.
Ville positive. Si vous aviez encore des doutes sur l’avance de la Norvège dans la course à l’éradication des énergies fossiles, l’annonce de la Oslo Airport City devrait mettre fin au débat. Cette « ville du futur » sera autonome en énergie et pourra même en revendre. Le centre-ville sera piéton, les véhicules sans émissions, certaines seront autonomes et les technologies vertes seront utilisées pour réduire au maximum les émissions de carbone.
Emplois & mobilité. Ce projet répond à plusieurs besoins. D’une part, le nombre d’employés à l’aéroport d’Oslo devrait doubler d’ici 2050. Une ville située à cinq minutes de l’aéroport avec des logements, des hôtels et des restaurants pourrait alors faciliter la vie aussi bien des salariés que des voyageurs. De l’autre, la Norvège a la volonté d’être en avance sur son temps concernant les nouvelles technologies et l’écologie comme sa politique énergétique le lui impose désormais.
Petite ville parfaite ? Cette nouvelle ville est également un moyen de tester des nouvelles technologies, des nouveaux matériaux ou des systèmes de tri des déchets afin de créer un environnement propre et durable exportable ensuite à d’autres villes. Sur les propositions des architectes, on aperçoit une grande piscine, un parc public et des murs d’escalade à plusieurs étages. Bref, une petite ville parfaite où l’on pourra faire un plongeon avant de prendre son avion.
Mais attendons 2022 pour voir à quoi la ville ressemblera réellement, avec la pollution environnante (les zones aéroportuaires sont jusqu’à trois fois plus polluées que les centres-villes) et le bruit des avions qui décollent et atterrissent toute la journée. L’image d’Épinal sera peut-être un peu différente.