
Si l’application de la mesure décidée en période de déconfinement reste un vrai casse-tête pour la police, les sanctions s’appliquent à tous de la même façon. Elles peuvent coûter cher.
C’est l’une des mesures phares décidées par le gouvernement depuis le 11 mai : à cette date, tous les Français peuvent circuler plus librement, sans attestation de sortie, mais ils doivent en retour se limiter à un périmètre de 100 kilomètres autour de chez eux ou, le cas échéant, pouvoir justifier d’un motif impérieux (voir la mer ne compte pas) ou professionnel.
Certains Gaulois, plus irréductibles que d’autres, ont bravé cette consigne élémentaire. À leurs risques et périls. Le non respect de cette distance de déplacement équivaut à une contravention de 4ème classe (comme le téléphone au volant ou le fait de griller un feu rouge), soit une amende de 135 euros. Si celle-ci n’est pas réglée dans les délais impartis, elle passe alors à 375 euros (rien ne semble cela dit préciser si, comme pendant le confinement, l’auteur du délit devra rebrousser chemin).
Pour celles et ceux qui réitèreraient l’évasion dans les 15 jours, l’amende passe en 5ème classe, soit 200 euros (et 450 euros en cas de non paiement à temps). Enfin, trois délits en un mois équivaudront à une peine de prison (potentielle) de 6 mois, et 3750 euros d’amende. Des travaux d’intérêts généraux et un retrait du permis peuvent venir se rajouter pour vous dissuader de remettre les pieds dehors.
Il est donc préférable de réfléchir à deux fois avant de tenter de vous répandre comme un virus. Pour vous aider à calculer la distance maximale de déplacement, ce site est de loin le plus facile à utiliser. Amateurs d’excursions illégales, vous voilà prévenus.