
N’en déplaise à Anne Hidalgo, une majorité de Français considèrent leurs voitures comme belles, pratiques et trouvent qu'elle rend plus libre selon un récent sondage. Klaxonnez x2 si vous êtes OK.
Une étude de Cetelem pour le Parisien démontrait l’été dernier que 86% des foyers possédaient une voiture et qu’un tiers s’en servait tous les jours. “Plus par contrainte que par choix de vie“, pouvait-on penser en constatant que le chiffre montait à 95% en zone rurale. Eh bien, peut-être faisions-nous fausse route. Car, si l’on en croit un sondage mené par ELABE pour BFMTV : 62% des Français s’estiment « attachés » à leur voiture. Pour reprendre les propos du président Pompidou : « En France, la bagnole, c’est quelque chose. » Et c’est toujours vrai 40 ans plus tard.
Sur les routes déployées, j’écris ton nom : Liberté. Quand on leur demande de qualifier l’automobile, 1 Français sur 2 la définit comme « pratique » et y associe un sentiment de « liberté ». Plus de 40% considèrent la voiture comme un transport rapide et confortable. Enfin, un tiers reconnait conduire par plaisir. Ce n’est donc pas une surprise d’apprendre que 63% des Français interrogés considèrent que la voiture facilite le lien avec les autres, que ce soit pour aller faire des emplettes, bénéficier de services publics, se rendre au sport et à des événements culturels, ou profiter de ses amis et relations. Autant de déplacements aujourd’hui complexes en transports en commun, en particulier une fois encore dans les zones rurales.
Et en plus, elle est belle. Seulement, 6% des sondés sont « indifférents » alors que 80% trouvent les voitures plus belles aujourd’hui et félicitent les efforts de design des constructeurs. Les Français ne perdent pas la tête pour autant et la moitié des sondés associe directement l’automobile à des dépenses, 28% relient la conduite à la pollution et 20% pensent d’emblée « embouteillages ». Malgré cela, les ventes de voitures d’occasion ont atteint un record en 2019 : 5,78 millions de véhicules ont trouvé un nouveau propriétaire l’an passé, alors même que le marché du neuf se porte très bien. Un peu parce que les Français les aiment vraiment ; beaucoup sans doute parce qu’en dehors de quelques métropoles hyper-urbanisées, sans voiture on ne peut rien faire.