125 heures de vie en plus. C’est en moyenne, selon le rapport d’Intel et Juniper Research, le nombre d’heures que gagnent chaque année les habitants des 20 plus performantes smart cities au monde. Au milieu de Singapour, San Francisco et Tokyo, une exception française : Nice, qui se distingue pour ses efforts colossaux dans le domaine de la mobilité, mais aussi au niveau de la sécurité, de la santé et de l’informatique.

Pas réticente à faire dans le détail, l’étude va jusqu’à décomposer ces fameuses 125 heures annuelles libérées ainsi :

• Circulation : 60 heures gagnées grâce aux systèmes de circulation intelligents. Hormis les GPS, les télépéages et les parkings automatisés, ceux-ci peuvent également être des outils de traitement de données publiques (open data), permettant d’améliorer la fluidité du trafic.

• Sécurité : un gain de 35 heures assuré par les intelligences artificielles capables de « prédire le crime », couplées aux logiciels qui régulent automatiquement le trafic pour dégager la voie aux services d’urgences. Une ville plus sûre est aussi une ville où l’on circule bien…

• Santé : une réduction d’environ 10 heures du temps d’accès aux services médicaux, notamment grâce aux applications portables et téléconsultations. Nul besoin de vous préciser qu’en plus de gagner du temps libre, on gagne en espérance de vie ?

• Service public : enfin, entre 20 et 21 heures d’économisées grâce aux téléprocédures en tous genres, qui permettent de considérablement fluidifier les interactions entre les usagers et les services publics. En d’autres termes, en plus de booster la mobilité, Nice a résolu le problème de l’insupportable queue au guichet. On est tous rêveurs.