
Breaking news : les véhicules sans chauffeurs arrivent. Ce ne sont simplement pas ceux que vous imaginiez.
Si vous avez toujours rêvé de conduire une trottinette sans les mains, debout mais les yeux sur votre smartphone, c’est peut-être en train de se préparer chez Tortoise. Vous ne les connaissez pas, car ces Américains ne sont ni des constructeurs ni un service d’engins à emprunter. Mais ils vont quand même révolutionner le monde des trottinettes en libre-service.
Fondée par Dmitry Shevelenko (qui a été le conseiller d’Uber lors de son acquisition des vélos Jump) et par l’ingénieur en robotique David Graham, Tortoise a inventé un système de conduite semi-autonome pour trottinette.
First public demo was a huge success! Thanks @PtreeCorners @SmartCityATL @GeoffDuncanGA for the incredible opportunity. Excited to help Peachtree Corners be the first US city to introduce safe & sustainable shared micromobility with automated vehicle repositioning! pic.twitter.com/n4DDSDKpN3
— Tortoise (@TortoiseHQ) September 13, 2019
Selon The Verge, on y retrouve les technologies des robots-taxis, caméras et capteurs ainsi qu’un logiciel de conduite autonome. Mais la startup prévoit surtout une équipe de téléopérateurs pour reprendre le contrôle des engins une fois arrivés à leur destination. Un service qui assurera que les engins n’encombrent pas l’espace public et évitera qu’ils ne s’entassent tous au même point de chute, comme c’est le cas dans les quartiers d’affaire ou dans les villes où les usagers préfèrent descendre les côtes que les remonter.
De quoi faire économiser aux exploitants de free floating (Lime, Bolt, Bird…) le coût des équipes chargées de ramasser et déplacer les deux-roues. Sans compter que les machines abandonnées sont mal traitées et s’usent plus vite, une charge en plus pour l’entreprise et un gâchis environnemental.
Ayant déjà démontré l’efficacité du système, Tortoise a reçu l’autorisation de faire rouler ses machines en test à Peachtree Corners, en Géorgie, et prévoit d’implanter son centre de téléopérateurs dans la ville de Mexico. À défaut de payer des juicers, on aura recours à un call center mexicain… « Nos premières installations seront 100% télécommandées, annonce Shevelenko, mais à terme nous augmenterons le niveau d’autonomie », en précisant qu’il ne vise pas l’autonomie complète. Du coup les accros de la zappette qui souhaitent se déplacer sans guidon peuvent se tourner vers les skates électriques ou retourner dans leur canapé devant leur télé.