
Plus de 10 000 contraventions ont déjà été dressées par les agents de surveillance de la Ville de Paris pour des stationnements ou de la circulation dans les couloirs réservés aux bus et vélos.
10 225. C’est le nombre de PV dressés depuis le 1er janvier à des citadins, VTC et scooters pressés qui ont jugé opportun d’emprunter la voie réservée aux bus, taxis et vélos. Un chiffre qui s’explique par l’intention de la mairie de « favoriser la pratique du vélo en toute sécurité », fait savoir Christophe Najdovski, adjoint à la Ville de Paris en charge des déplacements.
En tout état de cause, les couloirs de bus et pistes cyclables sont devenus les zones contrôlées en priorité par les quelque 1200 agents de surveillance (ASP) de la Ville de Paris.
135 euros. Rappelons que depuis un décret de juillet 2015, un automobiliste qui se gare ou s’arrête sur une piste cyclable, un passage piétons ou un trottoir encourt une amende de 135 euros pour « stationnement très gênant ». Un montant très élevé jusqu’alors réservé aux places réservées pour les personnes avec handicap, ce qui en dit long.
Paris, ville du vélo. Anne Hidalgo ne s’en est jamais cachée, le vélo, c’est son dada. Elle avait même jadis décrété que 2017 serait « l’année du vélo », avec plus ou moins de succès. Pourtant, avec le free floating (vélo sans bornes) et la priorité donnée aux ASP de chasser les voitures des voies cyclables, la transformation est bien en cours. Ultime preuve, s’il en fallait, ce comparatif des déplacements en 2 et 4 roues à la conclusion imparable : peu importe où vous allez, le vélo gagne à chaque fois.
Crédits photos : LP/M.-A. G.