
Meuble, Hi-fi, frigo… À peine acheté, c’est déjà la plaie à déplacer. Trusk, le Uber des transporteurs, emporte ou livre vos achats chez vous en 60 minutes chrono.
Livreurs on demand. Faut-il vraiment décrire comment fonctionne cette plateforme qui met en relation des consommateurs voulant déplacer un objet encombrant et des livreurs déménageurs ? D’un côté, des gros bras formés en amont par Trusk. De l’autre, vous, qui venez d’acheter un canapé mais n’avez pas de voiture pour l’emporter, ni de bras pour déménager ce lave-linge acheté sur Le Bon Coin…
Entre les deux, une appli trouve le camion Trusk le plus proche avec ses deux manutentionnaires, avec comme volonté de vous faciliter la vie et de vous éviter de poser un RTT pour guetter le livreur ou de prendre le volant pour rien.
Minimiser l’attente… Lancé en 2015, le service de livraison de Thomas Effantin et ses associés sonne à votre porte en une heure maximum dans toute la région parisienne ou sur rendez-vous. Ça ne remplacera pas le facteur mais ça incite à acheter local, ou d’occasion, en gérant en direct sa livraison. En trois ans, la startup aurait géré 70 000 livraisons et embauché une trentaine de personnes. Avec 400 manutentionnaires en Île-de-France vous ne devriez plus avoir à attendre. D’autant que les Parisiens se vantent de pouvoir livrer n’importe quoi, même des animaux.
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Et le coût ? Cette démarche a deux autres avantages. D’abord, elle concurrence les livreurs institutionnels qui font monter la facture après votre passage en caisse. Ici, un algorithme calcule le juste prix estimé avant commande, qui sera guère plus cher grâce à des accords fixés avec IKEA, Castorama et cie. Ensuite, ce service évite que vous fassiez un aller seul avec une voiture vide jusqu’au magasin, l’autosolisme étant un poison alimentant autant les bouchons que la pollution. Là, au moins, vous pouvez faire vos achats en ligne sans avoir à prendre un rendez-vous chez votre kiné en même temps.