
Si de moins de moins de voitures sont autorisées à circuler en centre-ville, que vont devenir les parkings ? Des étudiants en design ont cherché les nouveaux usages de ces lieux de stationnement bientôt inutilisés.
Que vont devenir les parkings en ville ? Cette question, des étudiants nantais du master “Ville Durable” tentent d’y répondre. Tour ou souterrain, la finalité reste la même : reconnecter ces lieux à la ville. Chaque groupe a présenté un projet différent. Par exemple, plusieurs émettent l’idée d’en faire des espaces de logistique urbaine, avec terminus de triporteurs pour de petits colis. Le toit pourrait aussi être utilisé pour des livraisons par drones. Malin.
Pour d’autres élèves, il vaudrait mieux remettre ces vieux bâtiments au goût du jour : ateliers de réparation de vélo, salles de concert ou encore salles de sport. En clair, il faudrait réinventer totalement l’espace et en faire un lieu de vie à part entière. Plusieurs exemples existent déjà, comme cette ferme bio qui s’est installée dans un parking parisien. À Londres, les parkings inutilisés deviennent des lieux branchés.
En allant plus loin, on peut aussi imaginer utiliser les toits pour les taxis et les voitures volantes. Et pourquoi ne pas profiter des accès pour les garnir de bornes de recharges pour voitures électriques, ou encore y créer des logements sociaux ? Bref, les travaux des étudiants ont de quoi donner des idées pour qu’à l’avenir, ces lieux ne soient plus… des voies de garage.