
À Rotterdam, un vent d’optimisme souffle autour de la construction d’un incroyable bâtiment d’habitation et de commerces. En forme de roue, il génère tout seul l’énergie dont il a besoin.
Ca ne brasse pas de l’air. Les gratte-ciels qui en imposent en terme de design, qui font un clin d’œil à la tradition du pays où ils sont construits et qui en plus jouent la carte écologique, ça ne court pas les rues. Alors autant le dire tout de go : cette Windwheel prévu pour être construit à Rotterdam en jette à fond !
Pour les non-initiés, il y a d’abord un clin d’œil, Windwheel (la roue à vent) faisant bien entendu référence aux célèbres windmills (les moulins à vent) hollandais ! Et la référence n’est pas qu’un bon mot. Dans cet immeuble prévu pour accueillir des appartements, un hôtel, des espaces culturels et commerciaux ou encore un terminal de croisière, il est d’abord question de de faire des économies et de générer de l’énergie dans des proportions rares à cette échelle.
Réinventer la roue. Le vent qui passe au centre de l’édifice est à la fois prévu pour être transformé en électricité, mais aussi à refroidir les infrastructures, tandis qu’au rayon production, on trouve également la désormais inévitable armée de panneaux solaires. Bien entendu, avec un bâtiment pareil les matériaux ne sont pas laissés au hasard. En guest star, il y a ce revêtement en mesure de réfléchir la chaleur solaire vers l’extérieur, tout en laissant pénétrer la lumière naturelle. Enfin, la forme circulaire n’est pas qu’un principe esthétique, c’est aussi une logique inhérente de fonctionnement : il s’agira de récupérer les eaux de pluie au sommet et de les utiliser à l’intérieur de la structure, tandis que les déchets organiques serviront à fabriquer des biocarburants qu’on imaginerait bien à terme alimenter les bateaux venant s’amarrer au pied du bâtiment.
Présenté pour la première fois il y a deux ans, cette version résolument contemporaine du moulin à vent a de plus en plus de chances de voir le jour puisqu’il a fait l’objet il y a quelques jours d’autorisations de plusieurs autorités nationales, provinciales et de la municipalité de Rotterdam. Voilà qui ressemble à une affaire qui rou(l)e !