
Une startup de Boston vient de mettre au point un engin associant la vitesse et le confort d’un avion avec la commodité, la manœuvrabilité et l’accessibilité d’un bateau.
Deux en un. Tandis qu’une bonne partie du monde regarde en direction des taxis volants et autres eVTOL pour voir se dessiner le futur de la mobilité, la startup de Boston REGENT cherche à proposer une voie alternative avec ses ferries électriques volants. Un bon moyen de combiner la vitesse d’un avion au faible coût d’exploitation d’un bateau. Malin.
Oh mon bateau. L’idée derrière le ferry volant de REGENT est de combiner la vitesse, le confort et les systèmes de navigation d’un avion avec la commodité, la manœuvrabilité et l’accessibilité d’un bateau. Sorte d’hydravion électrique, l’engin peut décoller (en douceur, 32-72 km/h) et atterrir sur l’eau puis voler au-dessus des vagues à une vitesse maximale de 180 mph (soit 290 km/h). Côté autonomie, le ferry prévoit 290 kilomètres, en transportant dix passagers ou des marchandises.
Techniquement, l’engin vole sur un coussin d’air dynamique créé par l’air pressurisé entre les ailes et l’eau. Le ferry parvient donc à associer l’avantage aérodynamique de l’effet de sol, tout en étant en permanence à quelques mètres d’un atterrissage sûr. Un procédé permettant, selon REGENT, d’atteindre le double de l’autonomie d’un avion électrique.
Port à port. Avec son ferry, la startup souhaite rendre les voyages entre les villes côtières rapides, sûrs, abordables et fiables, tout en générant la plus petite empreinte environnementale possible. La société prévoit d’ores et déjà des liaisons entre des grandes métropoles portuaires américaines comme Boston et New York, Los Angeles ou San Francisco – ou des liaisons régionales type New York – Hamptons ou des lignes reliant les îles d’Hawaï. REGENT compte faire voler un prototype en fin d’année. Si c’est une réussite, elle projette un début d’activité vers 2025.