
Alors que la trottinette de notre enfance opère actuellement un retour en force dans les centres villes, des Français font aujourd’hui le pari de flottes complètes disponibles pour les salariés.
Bye bye Vélib’. À la base, ça ressemblerait presque à une série américaine intitulée Mobilité verte. Tous les épisodes se passeraient à Paris, et l’intrigue consisterait à savoir qui des voitures en autopartage ou des Vélib’ parviendraient à remporter la course. Sauf qu’à la fin, on découvrirait que c’est la trottinette qui coiffe tout le monde au poteau.
Cette histoire, en fait, est bien réelle. La capitale est devenue depuis plusieurs mois le théâtre d’affrontements entre différents opérateurs pour savoir qui saura s’imposer dans le cœur des Parisiens. Ainsi donc, après le fiasco Vélib’, les deux géants (américains) de la trottinette Bird et Lime se sont installés à quelques semaines d’intervalle pour offrir un service inédit qui, déjà, cartonne : des trottinettes électriques. La seule chose qu’on n’avait pas prévu, c’est que des Français auraient déjà un train (sic) d’avance avec leur idée de trottinettes directement louées à votre patron.
Trottinette et sans bavures. Cette idée c’est Mobistreet qui l’a eue. Cette startup a été fondée en 2017 par Eric Clairefond et Arnaud Mailhé qui, après s’être fait la main dans l’entrepreneuriat avec des conteneurs recyclés en logements étudiants, ont décidé de miser sur le créneau très porteur de la trottinette. Le constat de départ était simple : 80% des déplacements en voiture en ville font moins de 4 km. Aussi, pour accélérer la mobilité verte, autant remonter d’un cran et directement proposer un service aux sociétés qui le mettront à disposition ses salariés.
« La trottinette électrique est un argument de recrutement et un moyen de fidéliser les salariés. » (un cofondateur de Mobistreet)
Trois modèles disponibles. Pour se frayer un chemin dans la jungle des « patinettes », la jeune Mobistreet possède déjà plusieurs avantages. Primo, des tests réussis chez Orangina-Schweppes ou Danone, ensuite une technique innovante (les trottinettes se garent sur une borne rechargeable, accessible uniquement aux salariés) et enfin trois modèles à disposition, en fonction des besoins : un modèle citadin pour les courtes distances, un autre pour les trajets plus longs et un dernier tout confort, à trois roues, plus adaptés aux déplacements à l’intérieur d’une même entreprise. Dernier argument choc, selon le cofondateur Eric Clairefond : « C’est un argument de recrutement et un moyen de fidéliser les salariés », déclarait-il récemment au Parisien. Effectivement, gagner quotidiennement du temps pour les trajets pro-perso est tout de même nettement plus stimulant qu’un badge employé.
Rendez-vous dans quelques mois pour la suite de ce feuilleton qui devrait s’étendre à l’ensemble de la France.
Plus d’infos sur le site officiel. Et retrouvez Mobistreet dans La Minute Mobilité sur CNews.