Conçu en 1988 par le coureur Daniel Campagna, le T-Rex est un véhicule à 3 roues qui combinait le confort d’une voiture avec la puissance d’une moto. Parfaitement homologué, il suffisait d’un permis motocyclette pour conduire cette deux-places jusqu’en 2009 ; la législation québécoise ayant changé depuis, le T-Rex est maintenant classé « véhicule de promenade », donc accessible même sans permis. Pourtant, n’y voyez pas une voiturette, car c’est bien plus que ça.

Vert et vite. Pour aller plus loin et plus proprement, Campagna vient de troquer son moteur à combustion pour deux moteurs électriques à refroidissement par air. Hormis le fait qu’elle ne polluera plus, la voiture gagne une puissance totale de 104 chevaux quand sa batterie de 26 kWh lui permet de rouler 300 km entre chaque recharge. En 3,2 secondes, voilà le T-Rex electric passé de 0 à 100 km/h, pour une vitesse maximale de 180 km/h. Vous connaissez une voiture sans permis qui fait ça, vous ?

L’électricité dans l’air. S’il ne s’agit encore que d’un prototype, il s’inscrit dans un projet global auquel bon nombre d’ingénieurs participent d’ores et déjà : revisiter à la sauce électrique des véhicules emblématiques. Après les Harley Davidson, les hélicoptères, les VESPA et autres voitures de collection, au tour des petits bolides de tourisme de faire leur entrée sur le marché de l’électrique. Et si c’était ça, l’automobile du futur ? Des engins classiques, au moins aussi performants que leurs versions passées, compactes pour s’adapter aux villes et qui ne polluent pas. C’est plutôt pas mal, comme vision d’avenir.

Une publication partagée par Campagna Motors: T-REX & V13R (@campagnamotors) le 30 Avril 2018 à 1 :32 PDT