
Comme en plus ce scooter est électrique, vous cumulez les moyens de transports propres.
Le scooter 2 secondes. Ce pourrait être le surnom du Stigo, un scooter électrique qui se replie en cabas à roulettes semblable à celui de mamie. Plus facile pour traîner ses 14 kilos et le ranger, puisqu’il tient debout tout seul. Déplié, il ressemble à un vélo d’enfant. Mais selon Hendrik Vōrno, l’ingénieur estonien derrière Stigo, il ne faut pas se fier aux apparences : “Au premier abord, les gens trouvent le Stigo petit, instable, inconfortable, avec un guidon trop bas. Mais dès qu’ils l’essaient, ils sont ravis et le trouvent vraiment agréable à conduire.”
Petit mais costaud. Homologué pour la route et pour les trottoirs (pourtant limité à 6 km/h), ce scooter rase-bitume monte mine de rien à 25 km/h. Son autonomie suffit pour 20 à 40 km selon le modèle choisi. À 1600 euros pour le modèle d’entrée de gamme, Stigo reste une option onéreuse, mais a l’avantage de pouvoir bénéficier du bonus écologique.
Stigo – Métro – Boulot. Stigo s’inscrit dans la lignée des véhicules cherchant à régler le problème du dernier kilomètre. Et l’option n’est pas de trop : à en croire les prédictions de CleanTechnica, 95% des déplacements personnels feront appel à des services de transport (ou TaaS pour “transport en tant que service”) d’ici 2030, créant donc un énorme besoin de solutions de jonctions entre transports privés et publics. Un scooter électrique pliable, c’est la possibilité de se rendre tranquillement à la bouche de métro la plus proche sans transpirer ou devoir chercher une station de vélo.