
Lors d‘une récente interview, la présidente de la Région indiquait vouloir promouvoir cette pratique auprès des Franciliens.
Plus de Franciliens en électrique. Si depuis le 1er juin 2020, le gouvernement a mis en place une « prime au rétrofit électrique » pour aider les propriétaires à convertir leurs véhicules en électrique, l’Île-de-France semble également vouloir mettre la main à la pâte. Par la voix de sa présidente Valérie Pécresse, la Région vient d’annoncer son propre projet de prime afin d’inciter les Franciliens à passer à l’électrique. Le moment ou jamais de donner une seconde vie à votre vieux tacot.
L’Ile-de-France accorde une aide au rétrofit entre 500 et 2.500 euros https://t.co/rv6OxJTYNt pic.twitter.com/F3WcanvSFe
— branchez-moi (@branchez_moi) September 28, 2020
Valérie Pécresse, ambassadrice. Le rétrofit – qui consiste à transformer une voiture thermique en remplaçant le moteur, le réservoir et le pot d’échappement par un moteur électrique, une batterie et un boîtier électronique – commence à faire quelques adeptes. Parmi eux, Valérie Pécresse annonçait jeudi 17 septembre sur FranceTVinfo vouloir contribuer à son développement en Île-de-France : « Nous, ce qu’on propose, ce serait 2500 euros d’aide pour que des personnes qui ont une voiture de plus de cinq ans puissent changer de moteur pour passer au moteur électrique. » Cette prime locale s’apparente à ce que Grenoble a mis en place au début de l’année.
Une filière de 5500 emplois. Autorisée en France depuis la publication d’un décret du 3 avril 2020, la pratique est en pleine expansion aux États-Unis et en Grande-Bretagne et un marché commence à émerger ici. Selon les projections de l’AIRe — l’association des Acteurs de l’Industrie du Rétrofit électrique — sur la période 2020-2025, le secteur pourrait générer plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires pour 65 000 véhicules transformés et permettrait de créer et/ou de conserver près de 5500 emplois.