
Selon un sondage Ipsos, plus de la moitié des Français qui avaient l’envie d’acheter une nouvelle voiture avant le confinement comptent faire cet achat dans les prochains mois.
Le chiffre est vertigineux. Les ventes de voitures neuves ont chuté de 88,8% durant le mois d’avril. Comme les usines, et plus globalement tout le secteur, étaient à l’arrêt, le président a annoncé un plan de relance à 8 milliards d’euros avec notamment des bonus pour l’achat d’un véhicule propre (hybride, électrique, hydrogène) et une extension de la prime à la reconversion (3000 euros pour les thermiques, 5000 pour les électriques).
Une autre « bonne nouvelle » peut venir s’ajouter à la liste : un récent sondage mené par Ipsos indique que 24% des Français interrogés veulent acheter une nouvelle voiture dans les 18 prochains mois. Mieux, 55% de ces mêmes individus disent ne pas avoir changé d’avis durant le confinement sur leur intention d’acquérir un nouveau véhicule. Près d’un Français sur trois se dit encore plus déterminé à s’offrir une nouvelle voiture. Des chiffres encourageants pour le secteur, certes. Mais des « petits gestes » sont attendus.
Faire des efforts. « L’intention d’achat reste très forte en France plus que dans d’autres pays européens. Mais la pandémie a rebattu les cartes. Les Français attendent des signes, de la part des constructeurs sur les prix notamment. Mais aussi du gouvernement, sur son plan d’action pour aider la filière », explique Nicolas Cardon, expert automobile et mobilité chez Ipsos, au Figaro. Si le président a donc répondu aux attentes avec son plan de relance, les Français attendent aussi des gestes commerciaux de la part des constructeurs.
Enfin, pour ceux (18%) qui s’avouent plus réticents à l’achat d’un nouveau véhicule, les raisons sont financières (moins de pouvoir d’achat, attente de la baisse des prix ou de l’aide de l’État). Pour le coup de pouce du gouvernement, c’est fait. Le reste est à suivre.