Toit ouvrant. Ses charpentiers peuvent être fiers, ils ont peut-être trouvé le moyen de pousser encore plus loin la communion avec la nature, si précieuse à ceux qui ont choisi de vivre en tiny house. Ils ont simplement agrandi l’espace et la vue dont on profite depuis la chambre en ôtant le toit.

Retirez les attaches qui le verrouillent de l’intérieur et faites coulisser facilement le toit à la manière d’une rallonge de table. Il vient se replier sur la seconde moitié de la maisonnette et offre une confortable hauteur pour se tenir debout dans la mezzanine, ou dormir à la belle étoile à la saison chaude.

Nid douillet optimisé. On doit cette innovation 100% française à la SCOP OptiNid, installée entre Lyon et Genève. Ces maisons sont faites en privilégiant les matériaux locaux et biosourcés pour limiter l’impact sur l’environnement. Dans le même esprit, plusieurs options sont proposées pour les gens responsables : récupérateurs d’eau de pluie ou panneaux photovoltaïques. Signalons aussi la possibilité de chauffage au sol qui sera ensuite conservé par ces mini maisons de 20 m² environ, parfaitement isolées… Si vous gardez le toit fermé.

Convaincus ? Sachez tout de même que son prix commence à partir de 34 000 euros. Si vous avez envie de la tester avant d’acheter, profitez de la chambre d’hôtes « La tête dans les étoiles » à Lompnieu, dans le Bugey. Quant à ceux qui préfèrent construire leur tiny house eux-même, OptiNid leur ouvre son atelier de 350 m² avec des outils professionnels et les conseils du maître charpentier. Preuve qu’ils ont de l’ouverture aussi dans les idées.