
Du transport en commun première classe dans l'une des pires villes de France en terme de déplacement ? C'est un grand oui.
Metro, boulot, Ito. Le plus célèbre des designers marseillais (et français), Ora-ïto, connu pour sa patte avant-gardiste et son boulot pour Vuitton, Apple et plus récemment la marque de vélo électrique Angell, frappe à nouveau et cette fois-ci, c’est dans sa ville natale. Après avoir signé le nouveau tramway de Nice, le designer poursuit sa collaboration avec la société française de transport ferroviaire Alstom et imagine le futur métro de Marseille.
Futuriste et convivial. Fidèle à son esprit, le designer cherche à exacerber un sentiment de paisibilité et de sécurité, tout en donnant corps à l’idée de mobilité douce. Minimalistes, épurées, les rames sont dessinées dans des caisses blanches aux lignes souples et aux accents bleutés. Prévue pour être d’une longueur de 65 mètres, chaque rame de 4 voitures est configurée en « boa » (avec passerelle intérieure) et pourra transporter jusqu’à 500 passagers. À l’intérieur de chaque voiture, la présence de grandes fenêtres, d’une climatisation efficace et d’un système d’information de bord (imaginé par le designer sonore Fabien Bourdier) vient garantir un confort optimal.
L’air pur de Marseille. Prévues pour être installées d’ici 2024, ces nouvelles rames affichent quelques belles promesses sur le plan énergétique, notamment 25% de consommation en moins grâce au freinage électrique et à l’éclairage LED. Un projet propre qui tombe à pic, à l’heure où la municipalité pense à chasser définitivement la voiture du centre-ville marseillais. Grâce à Ora-ïto, les Marseillais vont se déplacer avec classe (et proprement).