Un déménagement, un voyage à petit prix, un achat qui nécessite une camionnette… On a parfois besoin d’emprunter un peu plus gros qu’un vélo. Bien sûr, vous trouverez sans doute la camionnette d’un voisin sur une plateforme de partage pour court-circuiter les Avis, Hertz, etc. Mais à 23 ans, Claire Cano a eu une tout autre idée : donner un coup de main aux loueurs plutôt que les “ubériser”.

En voyage en Nouvelle-Zélande, elle découvre que les agences de location font appel à des particuliers pour rapatrier leurs voitures d’un point A à un point B, à perte. À peine sortie de HEC, elle lance Luckyloc avec son associé, Idris Hassim. Si vous acceptez de faire ce trajet en aller simple, le véhicule ne vous coûte qu’un euro symbolique. L’essence et le péage restent à votre charge mais l’assurance vous autorise à faire du covoiturage si vous voulez diviser les coûts.

Tous les véhicules et trajets disponibles sont sur la plateforme web. Mais plutôt qu’une recherche ponctuelle, il vaut mieux enregistrer une alerte sur un itinéraire et laisser la startup chercher pour vous. Notons tout de même que le site ajoute 250 nouveaux trajets chaque jour… Au chapitre des défauts, ce système oblige à être un peu flexible sur l’horaire et le lieu de récupération du véhicule. Mais l’économie se comptant en centaine d’euros sur une location classique, on ne va pas chipoter.

Quant à LuckyLoc, la startup lancée en 2012 sur une bonne idée, revendique aujourd’hui 30 000 véhicules déplacés chaque année. Au lieu de flipper, clés en main lors de l’état des lieux, vous pourrez bomber le torse et vous dire que vous avez rendu service à un pro avec votre déménagement.