En effet, le dispositif s’adresse à « ceux pour qui le véhicule est un outil de travail, comme les infirmières libérales, par exemple », avait déclaré en juin la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, « et à ceux qui n’ont pas les moyens de passer à un véhicule propre parce qu’il est trop cher aujourd’hui sur le marché ». À priori, la mesure s’adressera à 100 000 Français et le budget de l’État pour ce dispositif serait de 50 millions d’euros, soit 500 euros par Français. Un montant qui reste à confirmer.

Voiture électrique: le "leasing Macron" sera dans le budget 2023https://t.co/Crl50iTMK9 pic.twitter.com/tTtC8TvFE6

— BFM Business (@bfmbusiness) September 21, 2022

Teasing sur le leasing. Dans l’idée, le dispositif est rendu possible grâce au bonus écologique (27 % du prix du véhicule et plafonné à 5000 € à partir de 2023), à la prime à la conversion (jusqu’à 5 000 euros pour les ménages les plus modestes, 2500 euros dans la majorité des cas) et à l’aide de l’État. Mis bout à bout, les aides permettront aux Français concernés par la mesure de payer ce qu’on appelle le « premier loyer » — un apport financier qui couvre les frais de souscription au leasing. Une fois ce premier loyer versé, les personnes concernées pourront profiter de l’offre à 100 euros par mois, qui inclut aussi l’entretien. « Le gouvernement précise que l’enveloppe consacrée au leasing en 2023 est un premier budget pour “amorcer la pompe” et lancer le dispositif. Les crédits augmenteront dès 2024 », écrit BFMTV.

Plusieurs constructeurs proposent déjà un leasing autour de 120 à 150 euros pour un véhicule électrique, avec le premier loyer couvert par le bonus écologique et la prime à la conversion. Deux bonnes nouvelles donc. La première, c’est que ce dispositif fonctionne et a déjà fait ses preuves. Et de l’autre, il s’agit d’une promesse tenue. Quelque chose de plus en plus rare en politique.