Comme vous avez pu le remarquer en allumant n’importe quelle chaîne d’information en continu, l’Union européenne est en crise. Ce n’est pas une nouveauté mais cette fois-ci nos dirigeants ont décidé de réagir et, depuis le vendredi 17 juillet, un conseil extraordinaire planifie l’organisation d’un plan de relance à 750 milliards d’euros. En parallèle, l’OFCE a dévoilé sa vision d’un plan de relance à 2000 milliards d’euros sur dix ans. Et le train y tient une place très importante.

J’aime le futur, j’aime le train. Pour retrouver le chemin de la croissance, l’OFCE préconise que le quart du budget soit consacré au financement de « grands projets paneuropéens ». Au cœur du plan : la création d’un train ultra-rapide reliant la plupart des capitales européennes avec en son cœur une ligne Paris-Berlin. Une initiative qui répondrait aux objectifs du pacte vert européen et offrirait une alternative viable à l’avion pour le plus grand plaisir de François Ruffin. 

Un amour d’Europe. Selon Jérôme Creel, directeur-adjoint du département études de l’OFCE, un tel projet de relance doit ressouder une Europe déchirée par la crise sanitaire. Une fois celui-ci défini, on pourra seulement parler de financement, mais pas encore de conception. Toujours selon M. Creel, il ne faut pas oublier que le but de l’Union européenne reste d’atteindre « la paix, la prospérité et l’augmentation du niveau de vie de ses populations ». Espérons que durant toutes les réunions et group calls du conseil extraordinaire, les décideurs n’oublient jamais cette maxime. 

A ce jour, il faut compter au minimum 8h15 pour rallier Berlin depuis Paris, et même si une vingtaine de trains circulent tous les jours entre les deux villes, l’avion reste hélas encore le déplacement le plus utilisé, par les touristes notamment.