
On doit cette annonce à l’agence américaine sur l’information de l’énergie, et elle permet d'espérer une diminution prochaine des émissions polluantes du secteur automobile.
La révolution électrique avance et le vieux continent se place en bonne position dans la course à la transition énergétique. L’agence américaine sur l’information de l’énergie (EIA), un organisme d’État analysant l’évolution du marché du pétrole, du charbon ou bien de l’électricité en général, a publié fin octobre une étude s’intéressant à l’avenir du parc automobile mondial. Leur conclusion ? Dans les pays de l’OCDE, la voiture thermique a connu sa dernière année de gloire en 2020 et le marché est déjà en train de muter vers l’électrique.
Boule de cristal. D’après ces analystes, le parc mondial de véhicules légers en 2020 se compose principalement de voitures thermiques, mais pour les pays de l’OCDE, dont la plupart sont européens, leur nombre n’augmentera plus après 2020. Et quelques années après cette date, il diminuera même progressivement.
Au niveau mondial, le parc de véhicules légers était composé de 1,31 milliard de modèles en 2020, et les experts de l’EIA prévoient qu’il passera à 2,21 milliards en 2050. En 2020, la motorisation électrique ne représentait que 0,7 % de ce parc, mais elle passera à 31 % en 2050, le tout boosté par les pays de l’OCDE.
Un petit coup de pouce. La motorisation électrique connaît un essor grâce aux récents développements technologiques et l’autonomie des nouveaux modèles sur le marché s’améliore chaque année. Dans les pays européens, des politiques publiques incitent aussi les consommateurs à passer le pas grâce à des subventions dédiées. Les consommateurs ont envie de passer à l’électrique ; ils n’attendent juste qu’une aide. CQFD.