
À l’instar du chèque énergie, le gouvernement pourrait bientôt proposer une aide de 50 euros destinée au transport afin de soutenir financièrement les Français les plus modestes dans ce contexte d’inflation généralisée.
De l’argent, quoi qu’il en coûte. Ce lundi 26 septembre, le texte sur le budget 2023 est présenté en Conseil des ministres. Si la location d’une voiture électrique pour 100 euros par mois sera très probablement dans ce projet de loi de finances, une autre mesure visant à aider les Français pourrait également se mettre en place : un « chèque transport » d’une valeur de 50 euros pour compenser la hausse des prix des transports en commun. L’information, révélée par le journal Le Parisien, n’a été ni confirmée ni démentie par le ministère des Transports. D’après les premiers éléments, seuls les Français qui en auront le plus besoin seront concernés par cette mesure. Aussi, l’aide concernerait les abonnements aux transports du quotidien (abonnement bus ou métro, TER, Transilien, etc.). Le chèque serait d’ailleurs directement envoyé par l’État et non par les régions.
Pour le moment, selon une source proche du dossier, le gouvernement n’a pas encore tranché si l’aide allait s’arrêter « à la classe moyenne inférieure ou supérieure ». Le nombre de personnes qui pourront à terme bénéficier de ce coup de pouce n’est donc pas encore connu.
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Un chèque anti-inflation. Ce chèque serait une manière de compenser les futures hausses des prix. Car Valérie Pécresse a déjà indiqué que l’abonnement du pass Navigo allait augmenter. Le président de la SNCF a lui aussi confirmé qu’il y aurait un impact sur le prix des billets à cause d’une facture d’électricité en hausse — la facture devrait augmenter de 1,6 à 1,7 milliard d’euros l’an prochain. À Lyon, comme l’indique Europe 1, les prix des transports en commun grimperont à partir du 1er janvier 2023. D’autres villes se penchent sur le sujet et n’ont pas encore décidé si elles allaient ou non devoir gonfler les prix.
Aussi, depuis août 2022, « le seuil d’exonération de la prise en charge des frais de transports est légalement porté à 75 % du coût de l’abonnement aux transports publics. Cette augmentation de 25 % des seuils d’exonération concerne les années 2022 et 2023 et ne modifie pas le seuil obligatoire de prise en charge qui demeure à 50 % du coût de l’abonnement aux transports publics de vos salariés » explique sur son site le ministère de l’Économie. C’est aussi ça, le « quoi qu’il en coûte ». Et 50 euros, même si le montant paraît insuffisant, c’est toujours ça de pris.