On connaît tous l’expression « conduire comme un malade ». Mais est-ce que certains conducteurs seraient réellement plus dangereux au volant que d’autres ? Et si oui, que conduisent-ils ? Une étude britannique menée par Scrap Car Comparison, un site spécialisé dans la ferraille, tente d’apporter des éléments de réponse à ces deux questions.

Brands reveal the personality traits of car owners, according to a survey. #Cars #personality #health https://t.co/7LULhSJ1r1

— lifeontop MEDICINE (@lifeontopMED) December 1, 2021

Tout d’abord, les participants, 2000 personnes au total, ont répondu à un questionnaire concernant leurs penchants à la psychopathie (incapacité à ressentir de l’empathie pour autrui, instabilité affective et relationnelle ou encore impulsivité psychique et comportementale, etc.). Chaque répondant a obtenu, en fonction de ses réponses, une note sur 36 évaluant une propension à ces troubles. Même si l’étude précise qu’aucun participant n’a obtenu une note pouvant affirmer qu’il présente des « traits clairs généralement exposés par un psychopathe », Scrap Car Comparison a ensuite demandé à ces mêmes sujets d’indiquer la marque et le type de véhicule qu’ils ont au garage. Et en analysant les résultats, l’entreprise a ainsi pu classifier ceux qui sont des potentiels psychopathes et comparer les réponses pour indiquer des tendances.

Ils préfèrent les Allemandes. Si l’on se fie aux résultats de cette enquête, ceux qui présentent le plus de troubles de la personnalité psychopathique roulent à 12,1% en BMW et 11,7% en Audi, soit deux marques allemandes. Pourquoi ? L’enquête ne le dit pas, et il paraît difficile d’émettre une hypothèse sur le « pourquoi du comment ». À noter que Fiat, Mazda et Honda viennent compléter le top 5.

Plus surprenant, ces mêmes personnes (ceux qui seraient donc plus enclins à être qualifiés de psychopathes) préfèrent les voitures électriques à 16% et hybrides à 9,8%. Viennent ensuite les véhicules diesel puis essence. Enfin, la couleur. Le doré et le marron arrivent en tête des coloris les plus plébiscités par les « fous du volant », suivi par le vert, le noir et le bleu. En résumé, les résultats de cette enquête absurde ne permettent pas de tirer de conclusions précises. Mais elle dresse, en quelque sorte, un « profil type » du conducteur à éviter sur les routes. À bon entendeur.

L’enquête complète est à lire ici.