
De peur de voir leurs îles englouties par l’eau, les Maldives vont construire la « Maldives Floating City », une cité flottante dont le design est inspiré par la forme du corail.
Une ville labyrinthe. D’ici à 2050, les Maldives, un pays insulaire d’Asie du Sud considéré par beaucoup comme un lieu de voyage de rêve, pourrait ne plus exister. La faute à la montée du niveau de la mer pour une zone vulnérable à ce phénomène avec « 80 % de ses terres à moins d’un mètre au-dessus du niveau de la mer », explique National Geographic.
L’État planche alors sur des solutions à court terme pour survivre. Et l’une des idées qui a émergé est de construire une ville flottante à quelques kilomètres de la capitale (Male) et de l’aéroport international du pays. Une ville avec des habitations, des restaurants, des magasins et des services en tous genres, et imaginée par un cabinet néerlandais spécialisé dans les structures flottantes, Dutch Docklands, en collaboration avec le gouvernement local. L’inspiration architecturale, une forme de corail appelé Diploria en français (ou brain coral en anglais pour sa ressemblance avec un cerveau humain), permettra aux habitants de se déplacer via des canaux et de réduire les trajets sur « la terre ferme » à la marche, le vélo ou les mobilités douces.
Début des travaux en 2022. D’après le site officiel, la ville de 200 hectares sera construite en utilisant « des technologies de développement durable et innovantes, et applique les meilleures pratiques écologiques pour protéger, préserver et améliorer l’écosystème marin ». Les ingénieurs comptent réduire l’impact des vagues avec des barrières de sables autour de la ville afin de stabiliser les structures. À terme, une école, un hôpital et d’autres bâtiments viendront compléter la ville où des centaines de maisons seront construites à partir de 2022. La fin des travaux pourrait se faire avant 2030.
Les Maldives, comme d’autres îles à travers la planète, sont lancées dans une course contre le temps, les villes flottantes ont un potentiel prometteur pour ces pays menacés. Il faut agir vite pour trouver des solutions durables et ainsi éviter le pire.
Plus d’infos par ici. (Photo de Une non contractuelle)