
Un usager de la ligne 6 a proposé à la marque danoise son idée pour amuser les grands et les petits : une version LEGO de la station Pasteur. Son projet a été soumis à l’entreprise qui décidera ou non de le commercialiser.
Metro, boulot, LEGO. Après une longue journée de travail et de galères — ou non — dans les transports en commun, les Franciliens pourront bientôt se détendre et prendre du temps pour eux en construisant… une station de métro. C’est fou, mais c’est vrai. Car depuis plusieurs années, et via son site LEGO Ideas, la marque danoise propose aux créateurs du monde entier de soumettre leurs idées de constructions. Si le design plaît aux internautes et à l’entreprise, elle peut ensuite envisager de commercialiser l’idée en question.
Un usager du métro, et plus particulièrement de la ligne 6, a présenté son projet à l’entreprise de briques. Il s’agit de la station de métro Pasteur située dans le 15e arrondissement de la capitale. Son projet contient aussi bien la rue (avec la bouche de métro, l’édicule Guimard, le kiosque, etc.) que la station souterraine avec l’escalier, les tourniquets, les sièges, les affiches publicitaires, le quai, les rames et le panneau de signalisation qui indique les horaires de passage. Il y a même l’usager en costume à la bourre qui se dépêche pour attraper son métro et aller au boulot.
Un tramway nommé désir. Le créateur de cette station explique pourquoi il souhaite rendre hommage à ce mode de transport inauguré en 1900. « Je vis à Paris depuis plusieurs années maintenant, et j’ai toujours été fasciné par son métro construit il y a plus de 100 ans. Outre l’incroyable défi technique que représentait sa construction avec les moyens de l’époque, ses concepteurs ont ajouté à son rôle purement pratique une véritable intention esthétique qui se retrouve dans la réalisation de ses entrées extérieures ou de son carrelage emblématique. Tout cela qui rend le métro parisien reconnaissable parmi tous les métros des grandes capitales du monde. »
Pour l’instant, plus de 4800 internautes soutiennent son projet. S’il franchit la barre des 10 000, l’entreprise étudiera alors la possibilité d’une future commercialisation. S’il manque quelques éléments (les usagers excédés par les retards, les rongeurs ou encore kes rames bondées), la carte postale est bien réussie.
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