
Elle est déjà dispensée à Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux et Annecy.
Victime de son succès. Ça ne vous a pas échappé, la trottinette électrique fait un tabac : léger, agile, pratique, ce mode de transport alternatif connaît un succès qui ne faiblit pas (+129% de ventes depuis 2017). Mais si son utilisation parait simple et absolument inoffensive, elle réclame d’observer la même prudence et d’obéir au même code que les autres usagers de la route. Le récent décès d’un Parisien à trottinette – percuté par une camionnette après un refus de priorité – le rappelle douloureusement. Or qui dit “code” dit “auto-écoles”.
5 villes en phase de test. Afin de parer à ce type d’incidents et espérer une meilleure cohabitation avec les autres moyens de transport, plusieurs auto-écoles de cinq grandes villes (Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux et Annecy) dispenseront des formations spécifiques dès cet été. L’idée vient d’une concertation entre le CNPA (Conseil National des Professions de l’Automobile), l’ANPER (Association Nationale pour la Promotion de l’Éducation Routière) et le Circ (opérateur allemand de mobilité partagée).
Si le contenu n’a pas été encore précisément communiqué, le projet est de proposer des formations pratiques et théoriques quant à l’utilisation des trottinettes électriques.
Des nouveaux enjeux. Sans surprise, cette formation vient aussi répondre aux nouvelles contraintes imposées par le projet de loi d’orientation des mobilités. Cette dernière prévoit un encadrement plus strict de l’usage des trottinettes, comme sanctionner la circulation sur les trottoirs d’une d’amende de 135 euros. Rien d’immédiat cela dit puisque députés et sénateurs ne sont pas parvenus à s’accorder sur une version commune du projet de loi, repoussant une nouvelle lecture de celle-ci à partir de la rentrée. À suivre donc.