" layout="nodisplay"> L'éditours de David Abiker : autoroutes de l’apocalypse
LA NOUVELLE MOBILITÉ S’EXPLORE AVEC
Detour
Accueil / Les Éditours de David Abiker / L’éditours de David Abiker : autoroutes de l’apocalypse
L’éditours de David Abiker : autoroutes de l’apocalypse
LA NOUVELLE MOBILITE S'EXPLORE AVEC
Edité par
LA REDACTION |  09/04/2020 12:12
L'éditours de David Abiker : autoroutes de l’apocalypse

Tous les mois sur Détours, l'inénarrable David Abiker nous invite à faire une pause avec ces "éditours" dont il a le secret, et où il est question de mobilité, de mouvements et même, un peu, de poésie. Aujourd'hui, un lien entre le confinement généralisé et un vieux film australien de 1979...

Le premier film que j’ai vu sur CANAL PLUS, c’est Mad max. Il était sortie en 1979 en Australie mais j’ignore pourquoi, Canal Plus l’a diffusé trois ou quatre ans après. Nous avions 15 ans et ce qui nous fascinait chez Mad Max (Mel Gibson), c’était son véhicule de flic. C’était une Ford Falcon V8 qui répondait au doux nom d’Interceptor. Et pour les ados non motorisés que nous étions, la voiture, c’était la liberté.

C’était une autre époque.

Mad Max, souvenez-vous, c’est un drame policier et de vengeance qui se joue après une catastrophe écologique dans un monde où l’essence est devenue très rare, tellement rare qu’elle est le bien le plus convoité. Mad Max c’est aussi une ambiance particulière. Du désert, des bourgades poussiéreuses et de temps à autres, des méchants qui font le plein d’essence en pillant, violant, tuant. Ambiance.

Evolution of the Mad Max Interceptor | Motor1.com Photos

Le confinement et le climat de désolation qui se sont emparés des rues de nos grandes villes m’ont rappelé (de très loin) ce film culte de ma jeunesse et donné l’envie de mettre mon Perfecto, de chausser mes mes Ray Ban, de monter dans un bolide, n’importe quel bolide pourvu qu’il soit noir, pourvu qu’il fasse du bruit et de partir sur les autoroutes de France. Vous les avez vus les autoroutes de France ? Y a plus personne.

Si les radars ne fonctionnaient pas encore, on pourrait aller vite, très vite.

C’est beauf ? Peut-être, mais le confinement fait ressurgir dans l’inconscient des odeurs d’essence, de moteur chaud et des rugissements de soupapes qui ressemblent étrangement à la liberté de Mad Max fonçant à travers les grands espaces d’un monde à la ramasse. La voiture de Mad Max serait interdite aujourd’hui. Trop bruyante, trop gourmande, trop kitée… Trop typée.
J’entends dire ici et là qu’avant et après le coronavirus rien ne sera plus jamais comme avant… Soupir d’ennui. Que nous entrerons dans un monde différent. Re-soupir d’ennui. Derrière cette prévision, je devine la peur, la précaution, la société de surveillance généralisée et sans doute, à terme, la prohibition de tout ce qui pourrait rouler avec de l’essence et menacer l’environnement. Les écologistes et Greta Thunberg nous promettent la fin du monde si nous ne devenons pas écologistes et ne rangeons pas nos voitures, nos avions et nos motos au garage. Dans leur film d’anticipation qui annonce la fin d’un monde, les gentils se prendront très probablement pour des écologistes.

Et les rebelles qui sentiront le vieux cambouis et le fuel, se prendront très certainement pour Mad Max.

David Abiker edito editours

VOUS AIMEREZ AUSSI
Qui sommes-nous?

Qui sommes-nous?

Une rédac curieuse et avide de vous faire découvrir la mobilité sous un autre jour

voir la page
Newsletter

Newsletter

Chaque semaine, 1 minute pour vous faire découvrir le meilleur de la mobilité

Contact

Contact

Envoyez-nous vos projets, idées, remarques ou juste un bisou

nous ecrire
De quelle solution mobilité avez-vous besoin aujourd'hui?
Retour
De quelle solution mobilite avez vous besoin aujourd'hui?
Faites votre choix !