Dans la catégorie rôle du véhicule le plus efficace pour mettre en place une meilleure transition écologique, nous appelons le vélo. Il met K.O ses autres concurrents et s’avère plus efficace que la marche, car plus rapide. Et c’est encore une étude publiée à la fin février par des chercheurs européens qui nous prouve cela. Sur deux ans, ils ont mesuré l’impact carbone de 4000 parcours dans sept villes du continent. 

Durant ce laps de temps, les participants ont renseigné tous leurs trajets quotidiens (bus, voiture, vélo, scooter etc…), ainsi les chercheurs ont pu analyser le bilan carbone de chaque moyen de transport. Leur résultat est sans appel : les cyclistes réguliers émettent 84% de carbone en moins que les autres. Et même si la voiture électrique ne rejette pas de polluants à proprement parler, elle a d’autres soucis. 

Faux-semblant. Même si l’on combat l’auto-solisme ou que le covoiturage est privilégié, la voiture électrique n’est pas vraiment verte. Dans cette étude, les chercheurs prennent en compte la fabrication de l’engin, son alimentation et sa consommation de carburant pour certains. Dans le cas de la motorisation électrique, elle nécessite d’importantes infrastructures polluantes. Alors même si un propriétaire de voiture électrique est heureux, il reste un pollueur plus important que les cyclistes ou les marcheurs, soit des modes de déplacements actifs et propres (assez logique, nous direz-vous).

À fond la planète. Toujours selon nos chercheurs, si un citadin sur cinq modifiait son comportement ces prochaines années, cela réduirait les émissions des déplacements européens automobiles de 8%. Heureusement, avec la pandémie, la pratique du vélo a été clairement relancée car il s’est révélé être le meilleur outil pour respecter les mesures de distanciations sociales. Moralité : avant de vous acheter une voiture électrique, pensez à vous mettre au vélo. Ce sera meilleur pour l’environnement, et pour votre ligne.