Le V dans VTC ? On savait que Vladimir Poutine était collectionneur de voitures (son garage déborde de véhicules made in Russia des 75 dernières années), mais c’est peut-être à la chute de l’URSS qu’a commencé sa passion pour les autos. Du temps où il conduisait pour boucler ses fins de mois… En tous cas, c’est l’anecdote stupéfiante que le président russe a en effet raconté à l’occasion d’un documentaire sur l’histoire récente de la Russie, et diffusé la semaine dernière.

Dans un doc diffusé à la TV hier soir, Vladimir Poutine affirme qu'il a dû faire le chauffeur de taxi dans les années 90 pour boucler les fins de mois. Un nouvel épisode de sa biographie qui vient aussi rappeler aux Russes qu'il y a eu des temps beaucoup plus compliqués… https://t.co/mxonCbLlga

— Sylvain Tronchet (@SylvainTronchet) December 13, 2021

C’était juste après la chute de l’URSS, au début des années 1990, « Parfois, j’avais besoin de gagner un peu plus d’argent », confie le président en évoquant cette période de crise, avant de préciser : « Je veux dire, de faire des extras comme chauffeur privé pour augmenter mes revenus » . Il reconnaît que ce souvenir « est désagréable » mais était malheureusement nécessaire dans cette tourmente économique.

Poutine avoue avoir travaillé au noir comme taxi après la chute de l’URSS à cause de la situation économique désastreuse. Il déplore cette situation et la disparition de l’URSS. pic.twitter.com/VfMCFIm9UH

— Restitutor Orientis (@RestitutorOrien) December 13, 2021

Poutine, chauffeur… de salle ? Que cette anecdote, rapportée par la BBC, soit vraie ou non, on se doute qu’elle est très liée à la situation de tension actuelle entre l’Ukraine et la Russie puisque Vladimir Poutine souligne le lien avec l’effondrement du bloc soviétique et annonce ainsi à tous qu’il faut s’attendre à de prochaines difficultés financières.

Alors forcément, on a du mal à imaginer Poutine à la place d’un chauffeur de taxi dont le salaire à plein temps, en France, avoisine les 1700 €, auxquels il faut retirer le coût de la voiture, le diplôme CCPCT et ses 280 heures de formation, le coût de la licence… Ou alors, c’est que la Russie avait une fière avance sur l’invention des VTC et la libéralisation des mobilités. Auquel cas, bravo, camarade UbeЯ.