
Le dernier a disparu en 2013. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas céder la priorité...
Depuis la nuit des temps, rouler à Paris est synonyme de longues heures dans les bouchons. Pourtant, vous noterez que si vous passez beaucoup de temps arrêté (237 heures par an, en moyenne), ce n’est pas devant un panneau de stop, pour la bonne raison qu’il n’y en a plus. La préfecture de police de Paris a choisi de les retirer lors des modifications de voirie, au profit de priorités à droite. Mais ça n’a pas toujours été le cas.
Les derniers seront les premiers. Le dernier panneau de la ville a pourtant mis du temps à disparaître. Jusqu’en 2013, il se dressait sur le quai Saint-Exupéry, dans le 16e, et servait presque uniquement à une entreprise de matériaux de construction. Il a été maintes fois tagué, plié, arraché… À la fin, la Ville a décidé de ne pas le remplacer, pour devenir officiellement en 2016 la première capitale sans stop.
Mieux encore, le Conseil de Paris a décidé en janvier 2017 de retirer aussi les feux rouges. En cause, un constat de sécurité routière : 14% des accidents en zone urbaine arrivent à une intersection avec feux tricolores. Les supprimer oblige plus de vigilance. Par contre, avec les voies cyclables et les zones 30 qui poussent partout, on pourrait bien dans les années qui viennent voir rejaillir des céder le passage et… des panneaux stop.