
Eh oui : en vente à 1,90 euros, le tarif du ticket est à relativiser quand on le compare à celui de nos voisins européens. Comme quoi tout n’est pas si cher à Paris.
On adore comparer nos prix avec ceux de nos voisins, alors quand Paris se trouve être un exemple en matière de coût de transport, il ne faut pas se priver. Chez nos voisins bruxellois, un trajet atteint la somme de 2,10 euros, on double la mise à Stockholm avec un ticket à 4,20 euros et on atteint des sommets à Londres car un billet se vend à 5,50 euros. Seules deux capitales étudiées font mieux que Paris : Rome et Lisbonne grâce à un ticket à 1,50 euro. La bonne place dans ce classement de la ville française est due à une mutualisation du coût du transport afin qu’il reste une alternative payante à la voiture.
La solidarité paie. Contrairement à nos voisins anglais payant leur ticket de métro plein pot, le voyageur parisien paie un tiers du prix réel. Les deux tiers restants sont payés par les entreprises de plus de 11 employés et par les collectivités locales. Si le ticket devait refléter le véritable coût de l’usage du transport, il serait plutôt de 4 euros. C’est pour cela que le coût des transports en commun a connu une hausse de 8,5% en dix ans selon l’Insee, alors que celui de l’utilisation d’une voiture, à la seule charge du conducteur, a bondi de 19,6%.
Combien ça coûte ? En Île-de-France, depuis 2015, quelle que soit sa zone d’habitation, le coût mensuel d’un abonnement coûte 75,20 euros sans charge additionnelle. En comparaison, l’utilisation d’une voiture coûte en moyenne 505 euros par mois entre l’assurance, le carburant, l’entretien ou les péages éventuels. Face aux chiffres, le transport en commun l’emporte toujours. Franciliens, si vous hésitez à prendre le métro, dites-vous que le ticket violet est votre entrée pour le club des passagers les plus choyés d’Europe.