
Des États-Unis au Japon, ces espaces détente se multiplient. Pour rattraper notre retard, Helsinki ouvre le premier d’Europe et ça mérite qu'on se lève tous (la patte ?) pour l'accueillir.
Espace « pee pole ». À l’aéroport du Kansai, dans la baie d’Osaka, on est fier : le nouvel espace de détente pour chien a ouvert et est un succès. Au milieu de cette zone, des caniches grattent les graviers, des pékinois reniflent les arbustes. Pour les plus gros canidés, un poteau se dresse au milieu de la zone, le « pee pole » paré à recevoir les « lève-la-patte ». L’affaire faite, tous peuvent profiter d’une douchette et d’un coin bar. OK, d’accord : la première sert pour nettoyer l’animal pour qui cela colle aux poils et le second est une gamelle sous un robinet, mais vous espériez quoi exactement ?
L’aéroport du Kansai a pensé à tout, il y a même un interphone pour parler à son toutou. Car les humains ne sont pas autorisés à entrer dans la canizone, ouverte (et nettoyée) de 5h30 à 22h. Loin d’être les premiers – les États-Unis avaient ouvert le bal — les Japonais estiment que ce petit espace dédié incitera les gens à voyager avec leur animal, qui paie autant qu’un bagage supplémentaire, en sachant que leur bien-être est pris en considération. Mais en vérité il y a une autre raison cachée…
Travelling with four-legged friends just got a wee bit easier! #Finland's Helsinki-Vantaa airport has introduced new toilet facilities dedicated to pets. According to @Finavia, more than 10,000 dogs travel through the airport every year. 🐶✈️https://t.co/48MQTmCeXw
— thisisFINLAND (@thisisFINLAND) January 15, 2020
Emoji poop. Un indice nous vient de l’aéroport Helsinki-Vantaa, où l’on vient d’ouvrir deux de ces espaces toutous. Ce coin en pelouse synthétique a été fabriqué sur suggestion du staff de l’aéroport et non des passagers. La compagnie Finavia a en effet calculé que près de 10 000 chiens traversent l’aéroport chaque année. À ce niveau-là c’est certain, il vaut mieux qu’ils fassent leur besoin avant d’embarquer.
Nos compagnons sont rarement acceptés en cabine, même s’ils pèsent moins de 8 kilos, et il faut longtemps les habituer à la cage dans laquelle ils voyageront une fois en soute. Coté confort, c’est limite : contrairement à ce qu’on pense, les chiens sont « stockés » dans un espace ventilé à 18°C et non soumis au froid des grandes altitudes ; mais il n’empêche que les toutous flippent et cela se manifeste de la pire des façons. On vous passe les détails, mais dites-vous que les employés en avaient assez de ramasser et nettoyer après chaque vol un espace qui a été confiné pendant plusieurs heures et soumis à différentes pressions et turbulences.