
Des chercheurs ont réussi après deux mois de travail une sacrée prouesse : créer un drone à la fois aérien et sous-marin, capable de passer d’un milieu à l’autre sans changer de forme.
Il ne lui manque que des jambes et la parole ! Des chercheurs de l’université de Rutgers (New Jersey, États-Unis) ont réussi après deux mois de travail une sacrée prouesse : créer un drone à la fois aérien et sous-marin, capable de passer d’un milieu à l’autre sans changer de forme.créer un drone à la fois aérien et sous-marin, capable de passer d’un milieu à l’autre sans changer de forme. à la fois aérien et sous-marin, capable de passer d’un milieu à l’autre sans changer de forme.
Téléguidé, le Naviator (c’est son nom) n’a qu’à ralentir ou accélérer ses hélices selon qu’il passe de l’air à l’eau et vice-versa, le tout avec une certaine prestance et assez peu de frictions. Si l’intérêt pour les particuliers se limite à jouer au dauphin avec son drone (attention aux hélices toutefois), la marine américaine, dont le centre de recherche navale a financé le programme, pourrait accroître un peu plus son champ d’action.
Les avions amphibies existent et les sous-marins remontent facilement à la surface, mais jamais passer d’un environnement à un autre ne semble avoir été si simple. “S’il y a une menace ou une mission à accomplir, il suffit de lancer le drone depuis un pont ou une embarcation, de plonger dans l’eau et de faire demi tour” développe Javier Diez, professeur associé au programme. “Cela peut aussi être utile pour inspecter des ponts et évaluer s’il est nécessaire de faire des réparations”, complète-t-il.
S’il reste de nombreux progrès à faire en termes d’amélioration des capteurs et de la profondeur capable d’être supportée par l’engin, celui-ci reste inaccessible pour Noël qui approche, sachant que sa conception a coûté la bagatelle de 618.000 dollars (550.000€ environ).
Heureusement que c’est l’hiver, il vous reste du temps pour économiser jusqu’à cet été pour l’utiliser à la piscine.