
Amazon veut déposer vos colis par les airs, dans votre jardin.
Amazon cherche à développer des drones de livraison, qui déposeraient vos colis dans votre jardin. L’entreprise vient d’obtenir les autorisations pour tester son système en Angleterre.
Amazon veut livrer vos colis… en drone ! Le géant du commerce en ligne voudrait être le premier à se lancer dans ces livraisons du futur. Depuis 2013 et la démocratisation de ces petites bêtes volantes, les entreprises de logistique sont nombreuses à s’être lancées sur ce créneau : la Poste (via sa filiale Geopost), ses homologues allemande, suisse et finlandaise, DHL, UPS, mais aussi Google et l’entreprise de distribution américaine Wal-Mart.
Si un certain nombre d’obstacles techniques retardent les tests, les angoisses des gouvernements restent les plus contraignantes. Comment gérer ce nouvel espace aérien qu’engendrerait la livraison en drone ? Quelles machines seraient autorisées à voler ? L’américain Amazon a fini par convaincre les autorités britanniques de passer le pas : les Anglais viennent tout juste d’accorder les autorisations pour tester son projet PrimeAir, le premier système de livraison de commandes par drone jamais expérimenté.PrimeAir, le premier système de livraison de commandes par drone jamais expérimenté.
Est-ce alors la fin des postiers, des points relais et des queues interminables à la poste du coin de la rue ? Le vice-président d’Amazon, Paul Misener, cité dans un communiqué le croit : “[Cette nouvelle] amène Amazon un peu plus près de notre objectif d’utiliser des drones pour livrer des paquets en 30 minutes en toute sécurité aux consommateurs au Royaume-Uni et partout ailleurs dans le monde”.
Pourquoi l’Angleterre a t’elle délivré ces autorisations ?
Déjà en 2013, le géant du commerce en ligne avait annoncé un projet de livraison de petits colis en drone. Mais, comme le rappelle Sciences et Avenir, Amazon “s’est plaint à plusieurs reprises de la lenteur des Etats-Unis à mettre en place des règles encadrant l’utilisation commerciale de ces appareils”. L“s’est plaint à plusieurs reprises de la lenteur des Etats-Unis à mettre en place des règles encadrant l’utilisation commerciale de ces appareils”. L’entreprise a obtenu une autorisation sur le sol américain à partir du 29 août. Mais contrairement à l’Angleterre, les autorités outre Altlantique forcent les pilotes de drone a garder leur appareil à vue. Les Britanniques ont, eux, permis l’automatisation des appareils, dans un périmètre restreint pour le moment.
Quels tests sont autorisés ?
Dans un communiqué, l’administration britannique de l’aviation civile (Civil Aviation Authority, ou CAA) a donné les autorisations nécessaires pour trois types de tests :
“Des opérations hors de portée de vue dans des zones rurales et de banlieues, des tests de performance des capteurs pour s’assurer que les drones peuvent identifier et éviter les obstacles, et des vols où une personne dirige de multiples drones automatisés.”
Une occasion pour la CAA d’étudier les différents usages de drone et de déterminer les autorisations nécessaires pour chacun.
Quel type de colis pourrait atterrir dans le jardin des Anglais ?
Amazon voudrait livrer des colis pesant jusqu’à 2,25 kilos, le tout en 30 minutes ! Les machines se serviraient de données GPS pour arriver à destination. Mais l’arrivée dans le jardin des particuliers semble plus compliquée d’après le quotidien britannique The Guardian. Surtout avec les conditions météorologiques de la Grande-Bretagne… Au journal de conclure, très sérieux :
“Et si vous n’avez pas de jardin ? Il est probable que tout service de livraison de drones exigera une zone d’atterrissage sûre et sécurisée. Si les articles atterrissaient en plein milieu des rues, cela poserait un certain nombre de problèmes. Les services de livraison en drones pourraient ne pas être disponible pour les résidents en appartements ou sans jardins.”
Pas cool !