
À compter du 11 mai, date officielle du déconfinement en France, plus personne ne pourra y couper : le port du masque de protection sera une nécessité pour tous et toutes. C’est l’une des principales annonces faites par Édouard Philippe ce mardi 28 avril.
La gueule de bois (et en tissu). Le 11 mai prochain, cela fera presque 60 jours que la France vit cloisonnée, mais ce qui aurait dû ressembler à une libération sera en réalité une étape de plus, avec plusieurs contraintes. Parmi celles-ci, l’obligation du port d’un masque de protection (tissu ou FFP2, cela reste encore flou et sujet à interprétation) dans tous les transports en commun : bus, tram, métro et train. Si le 11 mai le trafic devrait par exemple reprendre progressivement à la RATP pour arriver à 70% de l’offre, il faudra donc rester vigilant et donc, masqué.
Le port du masque sera rendu obligatoire dans tous les transports, métros comme bus.
Et s’agissant des déplacements inter-régionaux ou inter-départementaux, nous voulons les réduire aux seuls motifs professionnels ou familiaux impérieux. #déconfinement
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) April 28, 2020
Taxis et VTC : même combat. La mesure s’appliquera également dans les taxis et les VTC ne disposant pas de vitre de protection ; et c’est peu dire que chaque mouvement des Français sera, si ce n’est suivi à la loupe, sévèrement encadré. À ce stade, aucune information n’a été donnée par le Premier ministre sur d’éventuelles amendes en cas de non port du masque. Le gouvernement, sur ce point, semble compter sur la coopération des usagers.
Je le demande aux entreprises : le télétravail doit être maintenu partout où c’est possible, au moins dans les 3 prochaines semaines. Pour les personnes qui ne pourront pas télétravailler, la pratique des horaires décalés dans l’entreprise doit être encouragée. #déconfinement
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) April 28, 2020
D’autres règles à suivre, encore. Le discours d’Édouard Philippe a également été l’occasion de préciser que les transports en commun seraient en priorité remis en selle pour les salariés ne pouvant télétravailler. Les entreprises, elles, sont fortement encouragées à réaménager les horaires de leurs employés pour éviter les « embouteillages » dans le métro. Quant aux Français, ils découvriront dès le 11 mai des marquages au sol sur les quais pour le respect des distances barrières, ainsi que la condamnation d’un siège sur deux.
« Nous somme en guerre », déclarait voilà quelques semaines le président de la République. Et visiblement, elle n’est pas encore terminée.