
En 2011, Olivier Lombard termine premier de la catégorie LMP2. Presque 10 ans plus tard, à seulement 29 ans, le Français planche sur Hopium, une nouvelle marque automobile non polluante qui pourrait générer 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2030.
On plante le décor : imaginez, vous faites un Paris-Marseille (800 km) sans avoir à vous arrêter pour refaire le plein et votre pot d’échappement ne rejette que de l’eau. Le CO2 ? De la vieille histoire, vous êtes neutre en émission carbone. Quand vient le moment de remplir le réservoir, cela vous prend trois minutes. Est-ce un rêve ? Oui et non. Le pitch évoqué ci-avant, c’est celui de la conduite avec une voiture à hydrogène. La technologie est prête, pas les esprits. Sûrement pour cela que le pilote Olivier Lombard a décidé de se retrousser les manches.
Convaincu depuis longtemps que “le véhicule idéal pour l’avenir, c’est la voiture à hydrogène alliant élégance et performances“, Lombard a créé Hopium et promet un premier prototype pour 2021 et une commercialisation en 2026. D’une longueur de presque 5 m, sa berline ultra classe possèderait 500 chevaux sous le capot. Prix de l’Hopium Māchina : on table sur 120 000 euros environ. C’est cher, certes, mais c’est aussi le coût pour rouler dans une sportive qui, contrairement aux concurrentes thermiques, présenterait l’avantage de ne pas saturer l’atmosphère. Restera alors à voir comment faire descendre la note du plein d’hydrogène (80 euros environ) pour convaincre d’éventuels acquéreurs.
On souhaite bon courage à Olivier Lombard, par ailleurs très motivé pour faire rouler un modèle à hydrogène dès 2024 aux 24 Heures du Mans. Ce serait une voiture Hopium qu’on ne serait pas surpris…