
Ils sont même d'accord pour que cela continue... mais uniquement dans les grandes villes.
Fin de règne. Alors que la journée sans voiture vient de s’achever à Paris (et démarre demain partout ailleurs), tout laisse penser que cette situation est vouée à devenir la norme. Sollicités par l’IFOP, quelque 2000 Français ont donné leur sentiment sur les « politiques de restrictions de la circulation automobile » récemment mises en place pour limiter les émissions de carbone et le réchauffement climatique. Il apparaît que près de deux tiers (62%) des interrogés vivants dans les grandes métropoles les approuvent.
https://twitter.com/IfopOpinion/status/1308358221913108482?s=20
Prendre la voiture = exceptionnel. Pour beaucoup, ils souhaiteraient même que leurs élus maintiennent le cap en termes d’aménagements cyclables et de politique de réduction de la place de la voiture en ville. Normal, explique l’IFOP, puisqu’à peine 29% des ultra-citadins vont travailler en voiture alors que le vélotaf atteint aujourd’hui 15%.
Une France à deux voies. Une précision toutefois : si les résidents des villes de plus de 100 000 habitants affichent « un net soutien », ce n’est pas le cas du reste de la France : dans l’ensemble, 51% des Français se prononcent contre ces nouvelles règles coercitives. Plus d’un quart des Français ont même l’intention d’acheter une voiture prochainement. Leurs lamentations dénoncent en particulier les conditions de circulation et de stationnement pour plus de 62%. C’est même ce qui réunit les deux catégories : 74% des Français se disent opposés aux suppressions de places où se garer. Finalement, ce que réclament les Français dans le détail de l’étude, ce n’est pas d’avoir plus ou moins de voitures dans nos villes. Mais qu’on n’empêche pas celles qui sont là de circuler.