
Fermez les yeux, pincez-vous le nez et buvez !
Première info : le lait de cafard existe… Phénomène étonnant puisque la plupart des insectes sont ovipares et ne produisent donc pas de lait. Mais – le saviez-vous ? – un certain type de blattes, les Diploptera Punctata, sont vivipares. C’est-à-dire qu’au lieu de passer par le stade d’oeuf, ces petites bêtes naissent directement formées, comme la plupart des mammifères.
Les chercheurs de l’Institut indien de biologie cellulaire et de médecine regénérative ont décidé de se pencher sur le cas de ces cafards. Ils se sont demandés si leur lait avait des points communs avec celui de la vache ou encore de l’être humain. Et il s’avère que le lait de cafard est ultra riche en protéines, en plus d’être au moins trois fois plus énergétique que le lait de bufflone. Eh oui, la femelle du buffle produit un lait réputé pour sa valeur énergétique et beaucoup utilisé dans des fromages italiens.
Le biologiste Sanchari Banerjee, co-auteur de l’étude sur le sujet publié dans la revue scientifique International Union of Crystallography, a expliqué au Time of IndiInternational Union of Crystallography, a expliqué au Time of India : Time of India :
“Le lait de cafard est extrêmement complet – on y trouve des protéines, des lipides et des glucides. Si vous observez les séquences de protéines, vous verrez qu’elles possèdent tous les acides aminés essentiels.”
Le lait du futur ?
Le scientifique en vient à la conclusion qu’il pourrait devenir un “superaliment” – un aliment super énergétique – durable pour l’avenir. Surtout que son empreinte carbone est minime, à la différence de celle de la production bovine, qui représente 5% des 500 millions de tonnes de CO2 émises par la France en 2013. 5% des 500 millions de tonnes de CO2 émises par la France en 2013.
Et les alternatives végans, type lait de soja ou d’amande ? Peut mieux faire : leur production utilise énormément d’eau.
C’est petit un cafard…
Le hic ? Le processus d’extraction n’a rien de simple, comme l’explique le site Motherboard :
“Les chercheurs ont d’abord dû extraire délicatement le liquide de l’abdomen d’embryons. Ce processus mené en laboratoire a pris environ 54 jours, et les scientifiques ont recueilli autant de lait que possible, c’est-à-dire pas énormément.”
Mais Sanchari Banerjee n’en démord pas – “c’est un supplément de protéines fantastique !“, “riche en calories”… – on est à deux doigts de commander un chocolat chaud au lait de“riche en calories”… – on est à deux doigts de commander un chocolat chaud au lait de cafard, non ?