Le quoi ? Avec la fin prochaine du moteur thermique, vous serez amené.e à entendre de plus en plus parler du « freinage régénératif ». Bien que le nom soit en lui-même plutôt explicite, le concept mérite que l’on se penche sur lui ainsi que sur ses avantages. 

Le jeu où l’on gagne quand on freine. Pour faire simple : lorsque une voiture est en mouvement, de l’énergie s’accumule. Sur une voiture thermique classique, une fois le frein actionné, l’énergie cinétique créée se convertit en chaleur qui se dissipe dans l’atmosphère. Tandis que sur des voitures électriques et hybrides, l’énergie cinétique n’est pas perdue mais transformée en énergie électrique stockée dans la batterie du véhicule.

Plus concrètement, avec le freinage régénératif, lorsque le véhicule freine, le moteur tourne en opposition au sens des roues, ce qui non seulement ralentit le véhicule mais fait que le moteur se transforme alors en générateur d’électricité. Avec ce système, moins besoin de freiner, lâcher l’accélérateur est suffisamment efficace. Et par conséquent, les freins s’usent plus lentement. 

Jusqu’à 20 km d’autonomie supplémentaire. Mais l’avantage le plus flagrant de ce dispositif est évidemment qu’il augmente l’autonomie du véhicule, jusqu’à 20 kilomètres sur un trajet – et fonction des pentes. D’ailleurs, la plupart du temps, l’autonomie présentée par le constructeur comprend celle engendrée par le freinage régénératif. Désormais la plupart des nouveaux véhicules en sont équipés, même certaines thermiques, cette technologie servant à alimenter la batterie et l’électronique du véhicule.