Il n’a visiblement jamais manqué d’ambition. Et ce n’est pas aujourd’hui, à 56 ans, que Marc Simoncini va s’arrêter. Après Meetic, Sensee (lunettes) ou encore Heroïn (vélo de course), l’entrepreneur marseillais a dévoilé Angell, un deux-roues électrique tout en aluminium et carbone très léger (14 kilos) dont les formes ont été dessinées par le designer, marseillais lui aussi, Ora-Ïto. Ce « smart bike », qui est équipé d’un écran qui « guide et protège » le cycliste quand il roule, serait, selon son fondateur, unique au monde. « On a inventé un objet qui n’existait pas », explique Marc, même si son vélo ressemble beaucoup à celui-ci avec ordinateur intégré et reconnaissance faciale.

500 exemplaires pour débuter. Pour 2690 euros, le deux-roues électrique est un peu ce que le vélo est à l’iPhone : un design épuré voire minimaliste et une volonté de créer un objet pratique à prendre en main. Le guidon devient un « cockpit » avec des poignées vibrantes pour indiquer le chemin à prendre (avec le GPS activé) et l’écran intégré permettra de gérer les paramètres de l’engin (vitesse, mode d’assistance, programme, etc.). « Angell » est aussi muni d’une alarme et d’un verrouillage automatique via une application mobile pour éviter les vols. La batterie offrirait 70 kilomètres d’autonomie et se rechargerait en deux petites heures.

L’objectif de Marc : « Devenir le leader mondial du smart bike urbain. » Les 500 premiers exemplaires devraient être livrés dès le printemps 2020. Il n’y aura qu’à ce moment que l’on pourra réellement voir si son vélo tient bien la route.