
Un ancien de la NASA veut planter 36 000 arbres par jour
Alors que certains grands acteurs de l’industrie s’adonnent à la déforestation, un ex-ingénieur de la Nasa travaille depuis un an à replanter les arbres sur notre bonne vieille Terre. Avec un simple drone.
Le réchauffement climatique est au centre des réflexions concernant l’environnement. Mais bien avant que les glaciers ne fondent, l’Homme coupait déjà des arbres au ras pour construire des bâtiments et des autoroutes. Chaque année, 60 000 km2 d’arbres sont transformés en papier ou en meubles, soit presque l’équivalent de la surface de l’Irlande. Ex-ingénieur de la NASA, Lauren Fletcher a pointé du doigt la rapidité à laquelle les arbres tombaient comme des mouches. Il a donc conçu un outil pouvant répondre à ce problème environnemental de façon aussi rapide. La technologie contre la technologie. Son organisme BioCarbon Engineering explique ses intentions sur son site en toute simplicité : « Nous allons lutter contre la déforestation industrielle à grande échelle en utilisant des activités de reboisement à grande échelle ». Voilà qui va ravir Sylverbarbe et ses amis Hobbit.
Pour ce faire, Lauren Fletcher enverra donc des drones issus d’une nouvelle génération replanter les arbres coupés. Muni de silos pleins de graines, de cinq hélices et d’un scan numérique, le drone va pouvoir scanner la terre qu’il survole tout en lâchant des graines depuis les hauteurs. Avec un moteur performant et des charges conséquentes, il lui est possible de planter 36 000 graines par jour, soit 1 milliard d’arbres par an selon BioCarbon Engineering. Les bombardiers de l’Empire n’ont qu’à bien se tenir. Plus important, Fletcher propose de surveiller l’évolution de chaque plantation. Son drone, avec son scan optique, peut même récolter des données sur chaque arbre planté. Un procédé qui peut s’avérer utile à l’agriculture pour que les propriétaires terriens gèrent à distance de grandes parcelles de terrain. Quoi qu’il en soit, la reforestation est en marche. Avec un peu de chance, nous pourrons peut-être tester les drones sur Mars pour entrevoir des possibilités de colonisation. Mais ne le dites surtout pas à Matt Damon, le pauvre risquerait de se froisser si la planète Rouge venait à devenir la planète Verte…