
Selon la chercheuse en charge de l'étude sur le végétal, une haie d’un mètre de long de cotonéastre absorberait l'équivalent du Co2 émis par une voiture sur 800 kilomètres.
On le sait tous, pour lutter contre le réchauffement climatique, nous devons planter des arbres. Ce que l’on connaît moins, c’est que toutes les plantes n’ont pas la même capacité d’absorption de dioxyde de carbone. Des chercheurs de l’honorable institution britannique de la Royal Horticultural Society (RHS) se sont attelés à cette mission. Ils ont comparé plusieurs types d’arbustes comme l’aubépine, le thuya géant ou notre cotonéastre afin d’observer leur impact sur la pollution. Et finalement, ils ont trouvé le champion anti-pollution : le cotonéastre qui est 20 % plus efficace que les autres plantes étudiées.
Remède chinois. Pour être précis, il ne s’agit pas exactement du cotonéastre. La super-plante est sa sous-espèce, le cotoneaster franchetii. Originaire d’Asie, au sud-ouest de la Chine, cet arbuste planté aux abords d’une route fréquentée participe à diminuer drastiquement la pollution de l’air. Heureusement, il pousse facilement en bordure de voie et n’a pas besoin d’un entretien particulier. De mai à juin, ses petits fruits rouges dégagent un agréable parfum qui pourrait aussi aider à atténuer l’odeur d’essence qui caractérise les embouteillages. De plus, les abeilles raffolent de ses fleurs et les transforment en miel.
Le cotonéastre, une «super-plante» qui absorbe la pollution atmosphérique sur les routes https://t.co/OJiadT5vnm
— LPO Île-de-France (@LPO_IledeFrance) February 25, 2021
Naturopathes. Fondée en 1804, la RHS promeut le jardinage et l’horticulture au Royaume-Uni et en Europe. Aujourd’hui, face aux problèmes environnementaux, elle cherche à identifier quelles plantes nous aideraient à atténuer les inondations ou la canicule. Sachez que le troène et l’aubépine contribuent à réduire les inondations et que le lierre rafraîchit avec brio vos constructions. Demain, rendez-vous chez votre botaniste le plus proche !