Il y a des mots qu’il faut connaître pour être en phase avec son époque, des concepts qui surgissent et annoncent le monde demain. Souvent abscons au début, mais finalement puissants comme le biomimétisme, inspiration grandissante chez les makers.

Le mot

Le biomimétisme ? Comme le mot l’indique, ce concept revient à copier la nature. Il n’y a pas un problème ou un dysfonctionnement auquel mère nature n’a su faire face. Une idée qui ne date pas d’hier – Léonard de Vinci s’est bien inspiré des oiseaux pour imaginer sa machine à voler ! – mais qui est aujourd’hui reprise par les makers et scientifiques de la planète. Ces derniers s’inspirent des formes, de la matière et des propriétés du vivant dans leur processus d’innovation. Les chercheurs contemporains imaginent les modes de transports ou les moyens médicaux de demain de la même manière.

L’histoire

La start-up française Glowee s‘est inspirée des calamars pour fabriquer de la lumière. Un bel exemple de biomimétisme. Les concepteurs ont eu cette idée en regardant un documentaire sur les fonds marins, où la question de la bioluminescence était abordée. “Le calamar a un organe qui permet d’avoir une culture de petites bactéries bioluminescentes. (…) On a identifié le gêne responsable de cette bioluminescence, et on le met dans une autre bactérie capable de travailler dans des conditions normales à la surface”, a expliqué Samuel Juillot, directeur scientifique de Glowee, à France Inter. Les chercheur France Inter. Les chercheurs ont imaginé un système de bioéclairage sans consommation d’électricité et totalement écologique. Si la matière bioluminescente ne va pas remplacer les ampoules de nos lampadaires tout de suite, elle pourrait toutefois servir à créer des autocollants luminescents. Des veilleuses-lucioles, ça vous tente ?

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