
C’est ce qu’indique un contrat passé entre le champion du ferroviaire et EDF Renouvelables.
SNC(ED)F. Comment rend-on un mode de transport propre encore plus propre ? En passant par l’énergie solaire, évidemment. Et c’est ce que compte faire la SNCF en signant un contrat de vingt ans avec EDF Renouvelables visant à alimenter nos trains en énergie toujours plus verte et optimiser sa sobriété énergétique.
Un demi Paris-Lille. Concrètement, ce contrat prévoit la construction de centrales photovoltaïques de 20 mégawatts (situées sur les communes de Lachapelle-Auzac et de Souillac), entièrement dédiées à l’alimentation électrique des trains. À sa mise en service, prévue pour 2023, la SNCF achètera toute la production de la centrale obtenant en retour des tarifs compétitifs – en plus d’un bilan carbone exemplaire. La production annuelle de la centrale s’élèvera à 25 gigawatt-heure, ce qui correspond à environ la moitié de la consommation électrique nécessaire à la circulation des TGV entre Paris et Lille chaque année.
L’hydrogène arrive. Bien qu’elle soit déjà l’opérateur de transports de passagers et de marchandises le moins émetteur de gaz à effet de serre en France – elle convoie 11 % des passagers et des marchandises en France pour moins de 1% des émissions – la SNCF maintient une politique ambitieuse et volontariste de transition énergétique et multiplie les initiatives. Parmi elles, le déploiement du train hydrogène à l’horizon 2022 est imminent. Quatre régions (Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Auvergne Rhône-Alpes et Occitanie) ont d’ailleurs déjà commandé leur TER bi-mode alimentés par de l’électricité et l’hydrogène. Définitivement, la SNCF voit le vert à moitié plein.