
Les trains, qui devraient être prêts pour décembre 2021, partiront de Paris pour rejoindre Nice et Hendaye au Pays basque.
Face à la pression, la SNCF a craqué. Il aura fallu plusieurs années pour que la compagnie annonce la création de deux nouvelles lignes, attendues de pied ferme par les usagers désireux de moins polluer (pour rappel : un trajet en train produit 84% de carbone en moins que son équivalent par les airs). Une pétition en ligne avait même été lancée pour faire bouger les lignes. Au micro de RTL, le président de la SNCF Jean-Pierre Farandou a annoncé qu’il faudra une bonne année pour fabriquer les trains avec des matériaux (couchettes, wagon, etc.) qui viendront d’Autriche, un pays qui a accéléré le retour de ce mode en transport au moment même où la France s’en débarrassait.
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550 gares. Au total, 100 millions d’euros seront alloués pour renouveler le matériel : « On n’a que des vieilles voitures qui roulent encore mais on sent bien qu’il faut rénover le service », a précisé le président. Ces deux nouvelles lignes font partie d’un plan de relance du transport ferroviaire pour accélérer la transition écologique. Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État aux Transports, avait reconnu en 2019 l’utilité des trains de nuit qui représentent « une offre écologique et sociale pour voyager sur de longues distances ». La France comptera en 2022 au total quatre liaisons puisque deux sont toujours ouvertes : Paris-Briançon et Paris-Latour-de-Carol-Rodez-Toulouse-Portbou.
Selon Trains Directs, en 1981, soit juste avant l’arrivée du TGV, 550 gares étaient desservies par un train de nuit en France. Une « belle époque » que certains aimeraient retrouver, que ce soit par nostalgie ou par convictions écologiques.