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La plus grande imprimante 3D du monde au secours du patrimoine détruit par Daech
Redac Détours |  06/01/2016 23:00
La plus grande imprimante 3D du monde au secours du patrimoine détruit par Daech

En espérant qu'elle n’aura pas trop de travail en 2016…

« Si vous détruisez quelque chose, nous pouvons le reconstruire de nouveau ». C’est le message que Roger Michel, directeur de l’Institute for Digital Archaeology (Institut pour l’archéologie numérique, IDA), cherche à envoyer à l’organisation État Islamique, suite aux destructions de sites antiques, souvent classés au patrimoine mondial de l’humanité, en Syrie et en Irak.

Après l’anéantissement du temple de Baal, vieux de 2.000 ans, à Palmyre (Syrie) en septembre, les chercheurs de l’IDA ont prévu une réponse symbolique forte : imprimer en 3D le patrimoine culturel détruit par l’État Islamique. Comme « un geste de défiance » face à la barbarie, les premières démarches sont en cours pour recréer le portique de l’édifice et l’installer à New York et Londres.

Des images d’archives vont être envoyées jusqu’en Chine, où « la plus grande imprimante 3D du monde » (selon le Daily Mail) va reconstruire bloc par bloc ce qu’il restait du temple avant qu’il ne tombe en mai 2015 aux mains des djihadistes. Le tout sera ensuite assemblé dans chacune des deux villes, avec pour objectif d’être terminé et présenté en avril pour la semaine du Patrimoine Mondial.

L’objectif de ce groupe, fondé en 2012 par les universités d’Oxford et Harvard, est aussi « d’attirer l’attention sur ce qu’il se passe en Syrie, en Irak et maintenant en Libye », affirme Roger Michel, qui revendique « restaurer la dignité aux gens ». « Bien évidemment, tout cela est secondaire par rapport à la vie humaine, mais ces objets culturels sont très importants pour donner une idée du lieu et de la communauté », complète Alexy Karenowska, qui fait partie du projet.

À la rentrée dernière, pour éviter de manquer de données sur d’autres sites menacés, l’IDA avait également distribué, en partenariat avec l’UNESCO, 5.000 caméras 3D à des partenaires au Moyen-Orient afin de capturer un maximum d’images de lieux à éventuellement recréer en cas de dégradations. Les images, qui devraient atteindre le nombre de 5 millions cette année selon l’objectif annoncé, seront également mises en ligne et accessibles à tous. En espérant que l’on se contentera de les regarder et que l’imprimante géante n’aura pas trop de travail en 2016…

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