Apprendre à bien (se) conduire. L’ECF est sans doute le réseau d’auto-école le plus connu en France, sans doute parce qu’elle compte un millier d’agences et le double de voitures floquées du logo bleu blanc rouge. Profitant de son influence, le réseau va passer la seconde en matière de mobilité propre. L’ECF vient en effet d’annoncer sa décision de verdir tout son parc automobile.

#ECF : vers une #flotte 100 % électrique en 2026
https://t.co/lFT1vWqIVD #EcoleConduite #Permis #transitionenergetique pic.twitter.com/Sh7GN4H59P

— L'Automobile & L'Entreprise (@ae_magazine) December 15, 2021

Dans un premier temps, c’est-à-dire avant la fin de l’année 2022, les écoles diront adieu aux véhicules diesel, qui composent 96 % des 2081 véhicules de la flotte. Pour beaucoup cependant, elles seront remplacées par des essences, mais l’ECF se donne jusqu’à 2026 pour que toutes ses voitures soient électriques. Bien sûr, certains remplacements se feront directement vers des voitures rechargeables mais pour le moment, une loi empêche encore le tout-électrique.

Mise en boîte. Comme l’explique le président d’ECF : « une directive européenne impose une “passerelle” de 7 heures de formation pour passer de la conduite sur une boîte automatique à la conduite sur une boîte manuelle. » En d’autres termes, aujourd’hui la loi vous contraint à apprendre à conduire une voiture thermique puisque les électriques sont toutes livrées avec des boites automatiques.

Jusqu’ici l’auto-école mettait à profit ses simulateurs (qui représente 30 % du temps de formation au permis B) pour réduire son empreinte carbone, mais elle espère que cette loi disparaîtra, voire s’inversera dans les années à venir. Car si nos villes nous poussent à rouler en électrique alors l’enseignement devra s’y adapter. En attendant, l’auto-école teste un pack permis B hybride proposant une formation sur boîte auto doublée d’un complément d’un apprentissage à la boîte de vitesse manuelle.