
Une bonne nouvelle pour la mobilité douce. Une mauvaise pour tous ceux qui n’aiment pas trop les travaux en ville…
White is the new orange. Ils étaient là depuis le déconfinement ; ils ont fait leur temps. Qui ça ? Les potelets jaune-orange temporaires des “coronapistes”. Le monsieur mobilité de la ville de Paris, David Belliard, l’a confirmé : toute cette signalisation va disparaître au profit de véritables « aménagements en dur » et pas seulement d’un coup de peinture blanche définitive.
Et sinon oui, comme nous nous y sommes engagés, nous allons pérenniser l'ensemble des coronapistes dans les deux ans. Première sur la liste : avenue de la République. Fin des plots jaunes des cet été ! pic.twitter.com/l0V0U4ES4C
— David Belliard (@David_Belliard) April 9, 2021
Les derniers automobilistes qui espéraient voir disparaître ces installations (comme cela avait été le cas dans plusieurs villes des environs de Paris mais aussi à Marseille, Quimper ou Besançon) n’auront plus que leurs yeux pour pleurer. Mais côté vélotafeurs, on n’a que des raisons d’applaudir ; il a en effet été prouvé que les aménagements cyclables « en dur » limitaient les accidents, la mortalité routière, et réduisaient la vitesse générale, ce qui est globalement bon pour le climat.
22 pistes en tout. Les travaux commenceront cet été par l’avenue de la République, fixant les deux pistes uni-directionnellles. Mais plus de 60 kilomètres de voies sont concernés comme l’avait annoncé Anne Hidalgo et les travaux dureront jusqu’en 2022. Et puisque c’est une bonne nouvelle, réjouissiez-vous d’apprendre que la région IDF va elle aussi pérenniser 18 autres pistes. Comme le constatait la maire de Paris : “elles ont montré qu’il y a vraiment beaucoup beaucoup d’usagers, que le vélo est devenu à Paris vraiment un moyen de transport domicile-travail“. Un signe donc que le monde de la mobilité a effectivement changé. Ou simplement que des élections approchent et que les aménagements en dur ont l’avantage d’être bien visibles, eux.