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La France a-t-elle assez d’électricité pour recharger toutes les voitures électriques ?
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LA REDACTION |  13/06/2022 10:51
La France a-t-elle assez d’électricité pour recharger toutes les voitures électriques ?

C’est officiel, l’Europe a voté la fin de la vente de véhicules essence et diesel pour 2035. Mais autant de véhicules branchés en même temps font-ils peser un risque sur le réseau d’énergie français ? Réponse : non, à tous les échelons, les pros se veulent rassurants. Explications.

Coupez le contact. L’interdiction de la vente de véhicules essence et diesel pour 2035 va encore accentuer les ventes de véhicules électriques. Quand ceux-ci représentaient à peine 2 % des ventes jusqu’en 2019, ils ont dépassé la barre des 13 % en mars 2022, notamment grâce à la prime à la conversion. Une voiture neuve sur dix en 2022 est donc zéro émission. Pourtant celles-ci restent minoritaires sur les routes, représentant à peine 1 % (450 000 unités environ) du parc automobile français et ses 41,1 millions de voitures en circulation. Mais demain ? Comment allons nous gérer cette masse grossissante de batteries à recharger ?

Le gestionnaire du réseau de français, RTE, a déjà inclus cette question dans les prévisions qu’il publie chaque année visant à sécuriser la consommation d’électricité sur le territoire en équilibrant la production. Et il n’est pas inquiet.

On a pas de pétrole mais… Les voitures rechargeables ont deux influences sur le réseau électrique : le volume d’énergie qu’elles consomment et la puissance que cela réclame. Dans les deux cas, le soucis va dépendre du nombre de véhicule branchés et ce chiffre dépend de prévision de marché. L’hypothèse la plus optimiste selon le rapport de RTE attend 15,6 millions de véhicules électriques sur nos routes en 2035. Le groupement des constructeurs et acteurs de la filière auto nationale, PFA, n’en envisage pas plus de 9 millions quant à lui.

https://twitter.com/enedis/status/1417522588482478085?s=20&t=H0GH17MhjZk0GcEY2XaraQ

Les voitures électriques actuelles consomment en moyenne 17 kWh aux 100 kilomètres ; en roulant moins de 15 000 kilomètres (la moyenne française), chaque automobiliste consomme jusqu’à 2500 kWh par an, donc la totalité des 15,6 millions espérées en 2035 nécessiteront quelques 40 TWh au pire. Des chiffres gigantesques mais qui représentent pas de problème puisque la France peut déjà en produire 10 fois plus (500 TWh en 2020 selon l’AIE). D’autant que plusieurs secteurs réduisent déjà leur consommation ou passent à l’auto-consommation, et que notre mix énergétique s’agrandit grâce aux productions d’énergies renouvelables.

Zéro (de) tension. Quant à la puissance, des technologies existent déjà pour éviter les ennuis. On bride déjà les bornes dès lors que plusieurs véhicules sont branchés sur la même. Il est aisé de le faire pour les recharges à domicile, majoritaires en France et plus encore d’inciter à se recharger de nuit.

Selon RTE, le risque pourrait se présenter le jour où 8 automobilistes sur 10 en France se brancheront en même temps, alors même que tous ne quittent pas le travail à la même heure et n’ont pas le même équipement de recharge… Ce qui devrait se résoudre avec le déploiement en cours du V2G où une voiture branchée peut servir à alimenter le réseau plutôt qu’y puiser.

https://twitter.com/Open_Energies/status/1492061006432018446?s=20&t=H0GH17MhjZk0GcEY2XaraQ

En bref, la production électrique actuelle est suffisante pour couvrir ce besoin en même temps que les consommations existantes, et le réseau est à niveau pour la distribuer sans risque. D’autant que la transition énergétique ajoute une production renouvelable dans le mix. Alors même si les ventes explosaient la France serait prête. Or, justement, le contexte géopolitique actuel fait plutôt l’effet inverse : la pénurie de matériaux disponibles tend à ralentir les ventes. Voilà qui laisse le temps d’ajouter des bornes et des éoliennes par exemple…

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