
C'est pas encore gagné, mais un ancien pilote de F1 vient d'en faire la demande officielle au Comité International Olympique.
L’autre voiture. Retiré des circuits depuis 2017, après quinze années en F1 dont la majorité pour l’écurie Ferrari, le Brésilien Felipe Massa a opéré une étonnante reconversion. On l’attendait comme ses congénères à le voir courir en Formule E mais il a choisi le karting et a pris ses fonctions de président de la commission « karting » à la Fédération internationale de l’automobile en janvier 2018.
Son objectif : faire connaître le kart, notamment sa récente évolution électrique, et amener le plus grand nombre à sa pratique. C’est dans cet optique qu’il a contacté le Comité international olympique (CIO) afin de proposer que le karting rejoigne la liste des compétitions olympiques et pourquoi pas dès les Jeux de Paris en 2024.
Médaille d’or de karting électrique ? Cela semble délicat tant les sports mécaniques sont systématiquement écartés par le CIO. La dernière fois qu’un moteur a été éclairé par la flamme olympique, c’était lors d’un rallye à Berlin, en 1936, et ce n’était qu’une démonstration et non une compétition. Pourtant Felipe Massa a de la réserve sous la pédale.
D’abord, la fédération automobile et sa commission sont officiellement reconnues par le CIO, ce qui est le premier point réclamé pour pouvoir prétendre aux épreuves. Ensuite, les performances du kart électrique pourraient bien faire oublier les reproches environnementaux habituellement envoyés aux sports auto. Enfin, l’Argentine accueille en octobre les Jeux olympiques de la jeunesse, compétition multisports pour athlètes âgés de 14 à 18 ans durant laquelle une course de kart est prévue. Autant dire que Massa considère celle-ci comme un tour d’essai durant lequel il compte bien qualifier sa discipline. Plus d’info cet automne.